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    Message  Eyael Lun 14 Sep - 20:53

    Le titre dit tout, il s'agit de créations écrites pouvant tenir en un ou plusieurs chapitres.
    Je me permets de vous offrir la toute première histoire que j'avais écrite.
    J'espère que vous aimerez et bonne lecture Cool

    My enemy, my friend ?



    Disclaimer: Picsou et Flairsou ne m’appartiennent pas, ils sont la propriété de Carl Barks. L’histoire est basée sur des histoires italiennes de Picsou magasine et Mickey Parade.


    Je te déteste. C’est certain. Tu me donne tant de mal toi et tes fichus neveux, maudit soit tu Picsou !
    Je me souviens très bien de toi la première fois où je t’ai vu…. C’était il y a déjà cinq ans. J’avais entendu parler du « canard le plus riche du monde » et c’était ça ? Un vieux râleur en redingote et coiffé d’un haute de forme ? Je m’étais contenté d’un simple bonjour puis je m’étais écarté.
    Deux mois plus tard, nos firmes d’essence étaient en compétition, le défi de la course était lancé 1*. C’était notre première bagarre début d’une longue série qui n’est pas prête de s’arrêter.
    Et j’avais gagné ! J’avais gagné ! Finalement tu n’étais pas aussi fort que ça pensais je. Mais je me suis trompé.
    Je ne pouvais plus rester dans le Montana, il me fallait une autre ville. Cette ville s’appelle Donaldville et elle était suffisamment grande pour nous deux.

    Je n’étais qu’un simple petit milliardaire de petite envergure mais je t’avais battu une fois, je pouvais bien réitérer cet exploit.
    Nous nous sommes affrontés à je ne sais combien de reprises : supermarchés, sodas, achats de terrains et j’en passe.
    Je me suis toujours battu contre toi en employant plusieurs moyens même si parfois ils sont déplaisants. C’est inutile de se leurrer Picsou, je ne suis pas le seul à t’espionner commercialement ou à vouloir saboter tes entreprises. Et puis j’aurai très pu bien choisir de t’éliminer ; définitivement.
    J’ai toujours tenté de renverser la situation mais tes neveux et Géo étaient souvent là. Ils m’énervent presque autant que toi. Sauf les enfants. Ils ont quelque chose d’attachant et de raisonnable. Et puis, ils m’avaient parfois tiré d’un mauvais pas que tu avais fait. Comme quand tu contrôlais le temps pas vrai ? Imbécile.*2

    Quand ce n’était pas les affaires, c’étaient les découvertes. Je t’avais toujours dans les pattes. Mais j’aime ça. Tu as beau être un vieux requin radin et acariâtre, tu restes néanmoins un adversaire de taille droit et courageux, loyal et je ne peux que reconnaître et admirer ces qualités.
    Je t’ai toujours mis des bâtons dans les roues, mais toi non plus tu ne t’en privais pas.
    Quand je repense à cette chasse au trésor où nous étions enfermés dans cette cave humide… Il a fallu que je t’aide ! J’ai cru m’en étouffer de colère et d’indignation mais avions nous le choix ? Il le fallait pour pouvoir continuer à bien mener cette chasse. Mais après, ce serait chacun pour soi vieux squale.*3
    Pourtant cette entraide a continué quoi qu’on ait pensé tous les deux. Parfois c’était moi qui faisait les suggestions, parfois toi. Et à cet instant, j’oubliais tout. Nous nous battions ensemble pour le même but et je ne pouvais pas m’empêcher d’en ressentir une certaine joie. Mais une fois la trêve finie, ce sentiment continuait, je savais que je pouvais te battre.

    Et à chaque fois c’est pratiquement la même chose : tu sors gagnant et ça me rend fou de rage. J’ai essayé de te battre je croyais que j’y arriverai, mais non ! Tu te débrouille pour trouver un bon truc hein ?
    A cause de toi combien de chapeaux j’ai du avaler ? je ne sais pas mais je crois que ça pourrait figurer dans le livre des records, j’en mettrais ma main au feu !


    Et pourtant, il y a eu des moments que je n’aurais jamais imaginé : on avait fêté Noel ensemble en Laponie.
    Où alors quand tu m’as sauvé la vie, j’avais failli mourir dans les chutes et tu m’as secouru * ; alors que nous sommes ennemis. *4
    Et le jour où il a fallu que je te donne mon améthyste pour que ton sou fétiche ne soit pas volé par Miss Tick ; tu t’en souviens ? Moi oui, et je ne suis pas prêt d’oublier la durée record d’un mois où tu es resté furieux tout cela parce que j’avais reçu une autre améthyste. *5


    Parfois je ne te comprends pas Picsou, tu vis comme un rat alors que tu pourrais profiter plus de la vie ; l’argent est fait pour être dépensé. Et tu es milliardaire, alors montre le !
    Tes neveux, je les apprécie quand ils ne sont pas là pour t’aider. Ils sont sympathiques, ils ont un quelque chose de toi mais des défauts différents.



    Je suis seul devant mon bureau. Seul sans beaucoup de compagnie hormis mon secrétaire. Je me demande quel effet ça fait d’être entouré par sa famille. J’ai connu cet effet moi aussi mais je le regrette. Je me rends maintenant compte que ce n’est pas la classe sociale qui donne de la valeur. C’était le message que voulait me transmettre mon père ; mais moi j’ai écouté ma mère. C’est fait, je suis ce que je suis devenu à cause d’elle et de moi. *6
    Les vrais rapports en dehors de la famille je ne crois pas que ça existe.
    Entre snobs, il y a juste des rapports d’envie de dédain d’admiration parfois mais pas la moindre franchise. Je n’aime plus beaucoup ce milieu.
    Je te déteste.
    Nous sommes si différents tous les deux et pourtant la même motivation est en nous.
    Cela fait si longtemps qu’on se connaît, qu’on se bat l’un contre l’autre et que parfois ce soit la guerre.
    Mais ça ne me déplait pas de t’avoir pour adversaire : tu es loyal, tu n’as jamais cherché à me tuer. Parfois on s’est entraidés et j’ai pu apprécier l’ingéniosité de ta famille.
    Je dois le reconnaître : sans toi ma vie aurait été bien vide je pense. Je n’aurais peut être pas été poussé à me dépasser et à rester déterminé, je serais resté un milliardaire de seconde zone.
    Et puis, j’ai l’impression d’avoir vraiment quelqu’un qui me comprenne dans ce monde car il me ressemble puisqu’il a des points communs avec moi.
    Finalement, sommes nous des ennemis ? Je ne pense pas ; rivaux serait plus approprié. Car être ennemis, c’est se vouer une haine violente et meurtrière n’est ce pas ? Et je ne souhaite pas ta mort même si tu as le don de me gonfler.
    Notre relation est très bien comme elle est. J’aime être en compétition avec toi et même parfois te faire des surprises.*7
    Finalement, je me demande si on aurait pu devenir… amis.
    Mais je pense que c’est impossible. De toute façon, notre situation peut elle nous le permettre vu que nous somme concurrents ?
    Malgré tout Picsou, je t’apprécie.

    Epilogue

    Tu es revenu d’un de tes voyages, tu es allé avec tes neveux je ne sais ou et faire je ne sais quoi. Peu importe je n’ en ai rien à faire ; ce ne sont pas mes oignons.
    Il faut que je consulte mes affaires : Pâques approche et je dois m’occuper de mettre en place la distribution de mes produits.
    Il paraît que mes pâtissiers ont crée des chocolats plus qu’extraordinaires et m’ont invité à aller les voir de mes yeux. Allons y donc à pied.
    J’approche du lieu du rendez vous et là quelle surprise, tu es là dans la boutique avec tes trois neveux regardant les chocolats !
    J’ai du mal à réprimer mon sourire et ma gaieté. Mais il le faut, j’ai une réputation à défendre.
    Pourtant je suis content de te voir, un nouveau défi s’offre à nous.
    Poussant la porte, je lance une tirade de circonstance.
    -Tiens donc, regardez qui voilà ! Le vieux requin et il espère sans doute que les cloches le gâteront ? Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vus Picsou, mais viens donc, il paraît que mes pâtissiers ont fait quelque chose. Quelque chose qui va reléguer tes œufs au rang de la dernière place, ce qui ne m’étonne pas vu que tu ne change jamais rien à ta gamme ha ha ha !!

    Fin




    1 « Pleins gaz » de Carl Barks Picsou magazine 364
    2 « Picsou fait la pluie et le beau temps » Super Picsou Géant 57
    3 « La grande chasse au trésor » Romano Scarpa Picsou magazine 425
    4 « Mystère au Klondike » Super Picsou Géant 53
    5 « Picsou et l’améthyste anti sorcière » Romano Scarpa Super Picsou Géant 58
    6 « L’aventurier de la colline de Cuivre » Don Rosa Picsou magazine 364
    7 « Picsou et les Pique Poukas » Romano Scarpa Super Picsou géant 128

    Voila, c'était une histoire basée sur l'opinion de flairsou vis à vis de son rival. Si vous le souhaitez, vous pouvez également publier vos écrits dans ce sujet. Si vous le désirez, je posterais d'autres histoires
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    Message  Eyael Mar 15 Sep - 20:48

    Un gros merci à toi admin à bras ouvert
    Et à toi aussi Donkey, si il est vrai que j'écris des fics dans le style résumé, ce n'est pas non plus mon seul style.
    Pour vous remercier, une nouvelle fic centrée sur Flinty, un de mes personnages préférés avec Picsou et Flairsou, Géo. lol blue
    Bonne lecture!!

    Just a piece of kindness


    Disclaimer: cette histoire est basée sur l'univers de Don Rosa et non pas celui de Duck tales. Gripsou ne m'appartient pas, par contre Elisabeth Blacksand si et la date d'anniversaire que j'utilise sort de mon imagination.


    C'est connu, dans ce monde chaque personne a un statut social différent. Certains sont riches, d'autres pas et d'autres vivent dans la pauvreté. Malheureusement pour lui et sa famille, c'était le cas...
    Tellement de choses étaient difficiles; sa situation à la maison, la vie et surtout ce manque de joie et de gentillesse. Si il le pouvait, il donnerait tout ce qu'il a pour un peu plus d'attention, mais c'était impossible. Il avait souvent espéré qu'un jour ses parents luidiraient des mots doux ou le serreraient dans leurs bras mais ce qu'il souhaitait ne s'est jamais réalisé. Peut être est il trop casse pieds ou trop égoïste pour ça? C'est ce qu'il commence à penser. Et de savoir que ses parents ne l'aiment pas le rend encore plus triste.

    30 Décembre: L'été n'est pas encore fini dans le Transvaal. Le soleil est de plus en plus brûlant en ce moment. Il est sept heures du matin ; se réveillant lentement, il constate qu'il est seul une fois de plus. Si seulement ça aurait pu se passer hier ou le lendemain! Personne pour lui souhaiter un "joyeux anniversaire!" Pour ses sept ans...
    Il sait parfaitement que la pauvreté est importante dans sa maison et que de ce fait ses parents doivent travailler plus que les autres. Mais il ne peut pas trouver ça juste, non c'est même cruellement injuste. Ses yeux commençent à le brûler, en regardant son reflet dans le miroir, il aperçoit des larmes.
    Hors de la ville mais pas trop loin, il réfléchit à toutes ces choses et à la solitude. Perdu dans ses pensées, il n'entend pas une fille de son âge lui dire:
    -Pourquoi as tu l'air si triste mon vieux? Hé réponds moi, ajoute elle.
    -Je ne suis pas triste, arrête de dire des imbécillités et laisse moi tranquille, marmonne il.
    -Mais enfin, pourquoi es tu seul, insiste elle en l'observant avec beaucoup d'attention. Les gamins comme nous devraient s'amuser non?
    -Je ne suis plus un gamin, idiote! J'ai sept ans aujourd'hui!
    -Ooooh, je ne savais pas, désolée. Alors joyeux anniversaire, tous mes voeux de bonheur! Quel dommage que je ne puisse pas t'offrir un cadeau.
    Surpris par ces mots inattendus, il plongea son regard dans les yeux noisettes de la fillette qui lui souriait. Pour la première fois de sa vie, quelqu'un avait un peu d'intérêt pour lui. De bonne humeur, elle continua à parler.
    -Qu'est ce que tu aimerais avoir pour ton anniversaire? Une petite fête ou un gros gâteau avec plein plein de bougies dessus?
    -Je ne sais pas. Je ne suis pas habitué aux fêtes, marmonne il quelque peu embarassé.
    -Que dirais tu de jouer avec moi? maintenant nous sommes amis n'est ce pas?
    -Je te connais depuis seulement dix minutes, je ne dirais pas ça. Et au fait qui es tu, toi?
    -Je m'appelle Elisabeth Blacksand. et toi, quel est ton nom?
    -Archibald Gripsou.
    -Ravie de faire ta connaissance. Tu sais, mes parents et moi sommes arrivés ici il y a seulement cinq jours. Avant nous vivions au Cap et avec le déménagement, j'ai perdu tous mes amis, ajouta elle avec tristesse.
    -Oh. Tu n'as pas de chance, je dois bien l'admettre. Pourquoi avez vous déménagé?
    -Papa dit toujours qu'ici nous aurions plus de chance d'avoir une meilleure vie, qu' ici il y a de l'or et des diamants
    et qu'ainsi nous deviendrons riches! Moi, je ne sais pas si il a raison.
    -Peut être que oui, peut être que non. Qui pourrait le dire?
    -D'accord avec toi. Dis moi?
    -Quoi encore?
    -Demain, si tu es encore triste et que tu t'ennuies, tu m'attendras ici? Comme ça on jouera ensemble.
    -Est ce que tu es dingue?! Je ne vais pas jouer à la pouppée avec une fille!
    -Et pourquoi pas? De toutes façons, je n'ai pas de poupées et je trouverais d'autres jeux pour nous deux.
    -Oui peut être, répondit il pensif. Maintenant je dois y aller, à plus!
    -D'accord, lui répondit elle en l'embrassaznt sur la joue. Vas y et encore une fois joyeux anniversaire.
    Ayant viré au rouge pivoine et portant la main à sa joue, il se dirigea vers la ville, lui jetant un dernier coup d'oeil.

    Dans la soirée, il se contenta d'aider ses parents, ne prêtant aucune attention aux commentaires sur la journée. Comme d'habitude, rien sur ses occupations, même pas un " C'est bien d'avoir un an de plus non?" ou quelque chose dans ce goût là. Juste un "Maintenant tu as sept ans, tu devrais commencer à chercher du travail tu ne penses pas? Tu n'es plus un bébé, tu dois nous aider maintenant pour une fois."
    En entendant cela, il sût que les choses ne changeraient jamais. Peut être était ce dur et triste à supporter mais il devrait s'y habituer.
    Et même si il n'avait pas de gentillesse de leur part, quelqu'un dans ce monde lui en avait donné. C'était une fille de son âge appelée Elisabeth Blacksand avec de grands yeux noisette et elle l'aimait bien. peut être, ira il la revoir demain,et pourraient ils devenir de vrais amis cela semblait possible. Et juste cette petite part de gentillesse, c'était assez pour le rendre un peu plus heureux.

    Fin

    Y voilou, j'espère que vous aurez apprécié, si c'est le cas et si vous le voulez bien, il y aura une suite en plusieurs chapitres intitulée "La rose du Transvaal, en plusieurs chapitres se déroulant quelquess années plus tard avec une romance.
    Ne vous inquiètez pas il y aura également des histoires centrées sur Picsou et sa famille. clin d'oeil
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    Message  Admin Mer 16 Sep - 4:51

    très bonne histoire Very Happy
    dis moi, tu avais de bonnes notes en français non?
    j'aimmerais bien en lire d'autres!
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    Message  penou83 Mer 16 Sep - 15:36

    ayayay j'adore tes 2 fanfictions elles sont tout simplement superbes Very Happy applaudissements vivement la suite bounce bounce super! super! super! super! super! super!
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    Message  omega Jeu 17 Sep - 18:21

    Une image vaut mieux qu'un long discours...
    applaudissements
    Continue, c'est parfait. Very Happy
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    Message  Eyael Mar 22 Sep - 10:24

    Un énorme arigatô dômo gôzaimasu à tous. autrement dit en français Merci merci de tout mon coeur.
    Pour répondre aux questions d'Admin: Oui j'avais de bonnes notes en français, surtout en rédac.
    N'hésitez surtout pas à me dire quels passages vous aimez ou vous n'aimez pas dans les histoires.
    Y a pas de probléme, vous pourrez lire de nombreuses histoires dont celle ci qui est focalisée sur Mathilda et ce qu'elle pense de son frére. Du début de la jeunesse à la fin du trésor des templiers.

    Grand frére

    Elle l'a toujours admiré, pour elle c'étrait le plus merveilleux des grands fréres. Parfois elle s'en veut cruellement de ne pas pouvoir aider ses parents autant qu'il le fait. Même si il se contente de cirer les chaussures et de vendre de la tourbe, il redonne un soupçon de fierté au clan des Mc Picsou.

    Il est parti. Parti en Amérique pour réussir à leur envoyer plus d'argent. Il luii manque juste un peu mais il lui manque tout de même. Malgré tout elle a de la chance car toute sa famille est avec elle; et puis, une lettre du Montana est arrivée ce matin. Installée derrière son père elle a hâte de savoir quelles aventures il vit en ce moment.

    Tout va mal, le Château la demeure ancestrale du clan est condamnée à disparaitre car rien n'a été payés. Que soient maudits les whiskerville! Ils savent pourtant parfaitement qu'ils n'ont pas un sou vaaillant. Mais il n'est pas dit que Les Mc Picsou se rendront sans combattre. Et à ce moment, elle l'aperçoit sous la pluie battante; il n'est plus le même. Il a tellement grandi, il semble plus maître de lui même moins incertain....
    Il est encore reparti aussi rapidement que la lumière de l'aube. Plus que jamais elle se sent fière d'avoir un grand frére comme lui: il s'est battu pour l'honneur avec un courage exemplaire alors qu'il a failli mourir. Pourtant grace à lui, le château est sauvé.

    Elle est étonnée: comment peut il réussir à rester droit et à ne pas êtyre tenté par la prise de "raccourcis" pour s'enrichir d'avantage? Serait il donc insensible à la fièvre de l'or? Elle ne sait y répondre.
    Cette fois, les choses sont réellement graves: Sa mère est de plus en plus malade, de plus en plus affaiblie... Elle ne peut pourtant pas pourtant l'aider, elle doit parvenir avec son père et sa soeur à tenir les deux bouts. Malheureusement, toute chose a une fin et les vies humaines n'y font pas exception. Quand elle l'a vu fermer les yeux et laisser tomber sa main, elle a éclaté en larmes comme jamais. Plus rien n'est comme avant à présent.

    Il est enfin revenu du Yukon, il est la fierté de son père mais elle ressent de l'amertume au fon d'elle même en voyant ce qu'il et devenu. Il est certes riche et élégant mais tellement dur, grincheux vantard... Où est passé le grand frére attentionné qu'elle avait connue enfant? Au moment du départ elle esquisse un sourire en voyant Hortense le taquiner. Finalement il n'a pas beaucoup changé.

    Est ce tout ce qu'ill a là à leur offrir: un travil de romain avec un salaire ridicule et le bon soin de veiller sur sa fortune toute neuve? Elle qui avait espéré qu'il lui tendrait la main les enmenant aussi en quète de richesses. Il est plus que temps qu'elle lui touche un ou deux mots à ce propos.
    Finalement ils sont tous les trois au coeur de l'Afrique mais ce n'est pas ce qu'elle espèrait, vraiment pas du tout!
    Oser proposer seulement UN quarter pour ces terres et en se moquant de la bienveillance de ces gens. Mais c'est pire, bien pire que tout: Déposséder aussi lâchement et cruellement ces villageois! qui plus est ça le réjouit; finalement la fièvre du profit l'a bel et bien atteint. Jamais il ne l'a autant déçue et indignée. Hortense et elle ont une décision lourde à prendre mais il le faut, elle n'en peut plus de sa conduite.
    Il est revenu à Donaldville; ils le savent tous et c'est bien pour cette raison et aussi celle de sa réussite qu'il mérite cette petite fête. Pourtant la joie est de courte durée: aucun mot gentil pas le moindre sourire; juste un homme d'affaire sec au coeur de pierre. Après ces mots brisants et coupants, dégradants elle lui accorde un dernier regard. Ses yeux la brulent, un petit peu puis beaucoup plus à présent.

    Le château des Mc Picsou même si il est à moitiè en ruine est finalement sa maison plus que jamais. Même si ses parents ne sont plus de ce monde ainsi que sa soeur. Elle l'a entièrement oublié; ce n'est plus son grand frére et jamais plus elle compte le revoir.
    "Je me demande papa, crois tu que si il n'avait pas eu entre les mains cette pièce américaine il serait resté le même que celui qu'il était enfant?" Seul le vent lui répond


    Uen jeep s'engouffre dans la cour. Un sourire se niche sur ses lèvres, les visiteurs sont tellement rares. Mais quand les enfants lui apprennent le but de leur visite la joie disparait.
    Qu'elle ne le voie surtout pas en face de lui, sinon elle ne répondra de rien sauf peut être avec son poing. Elle aussi, elle a changé et elle ne se privera pas de remuer le fer dans la plaie à quelqu'un qui a un coeur de pierre.

    Tout est différent: cette lettre, c'est la preuve qu'elle ne l'a jamais aussi bien compris que son père. Finalement il semble s'être réveillé bien qu'il ait fallu employer la manière forte. Les barrières sont tombées, les larmes ont coulé tout ce qui était secret ne l'est plus. La joie l'envahit plus que jamais et elle l'envahit lui aussi.
    Il y a si longtemps qu'elle atttendait ce moment: elle a enfin retrouvé son grand frére. Plus un mot n'est nécessire, seule une étreinte fraternelle suffit.

    Fin

    La prochaine fic sera sur les 10 ans de Picsou et cette journée si particulière où il agagné sa dime N° 1 anniversaire
    J'espére que vous avez aimé! N'oubliez pas que vous pouvez également poster des fics de votre composition dans ce sujet! Surprised
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    Message  Admin Mar 22 Sep - 15:37

    bravo encore une fois!
    La prochaine fic sera sur les 10 ans de Picsou et cette journée si particulière où il agagné sa dime N° 1 anniversaire
    j'ai hate de lire cela!!
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    Message  Eyael Lun 23 Nov - 12:49

    Une journée très spéciale

    Ce n'est pas un secret, la pauvreté régne dans sa famille. Depuis qu'il a cinq ans, il en est conscient: le manque de nourriture de temps à autre, un appartement petit et miteux, voir son père ou ses oncles parler à voix basse à cause du manque d'argent....
    Pourtant il ne se sent pas si pauvre que ça, ses parents l'adorent, il a deux petites soeurs adorables, peut s'amuser, sa mère trouve qu'elle l'aide beaucoup. L'ambiance de la maison est toujours conviviale, pour lui ça rend sa famille riche.

    Lui qui croyait avoir tout connu de sa famille, il se rend compte qu'en fait il est dans l'erreur: sa famille est ce qui reste d'un antique et mythique clan écossais, Qu'un trésor d'une valeur inestimable dormait dans le château que lui a montré son pére. Ils ont des ennemis, des profiteurs tenant ses parents à la gorge et n'ayant aucun respect pour la propriété d'autrui.
    Revenus à Glasgow l'état d'abattement de son père l'agace, c'est son oncle qui a raison: il faut donner à ses minables une bonne leçon qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Mais les autres ne jugent pas l'idée si bonne que ça. Lamentable.
    Exaspéré il préfére quitter la piéce avant que sa colère lui fasse dire quelque chose qu'il pourrait regretter. Tout ce qu'il désire c'est faire quelque chose pour sa famille.
    -Pauve Balthazar, on ne lui done pas de raisons d'être fier, soupire Jack d'un air navré.
    Fergus ne répond pas, se contentant pas de fignoler une simple valisette en bois. Finalement c'est sa fille qui brise le silence.
    -Qu'est ce que tu fais Pa?
    -Un équipement de cireur de chaussures pour Balthazar, Mathilda. Il est en âge de travailler maintenant. Si seulement notre clan pouvait retrouver sa dignité grace à lui, soupire il.
    -M'ouais, ce n'est pas ce qui en fera un millionnaire.

    Le lendemain matin de bonne heure.

    A demi réveillé, s'asseyant avec difficulté à sa place, le jeune enfant remarque quelque chose sur la table. Quelque chose d'empaqueté dans du papier.
    -Alors fiston, ca va être une sacrée journée aujourd'hui pas vrai? Déja dix ans, le temps passe si vite.
    -Papa, soupire il en baillant. Je peux l'ouvrir tout à l'heure? mais ça me fait très plaisir, merci...
    -Ne t'inquiète pas pour ça, le rassure sa mère, en posant à coté de lui un café et une tranche de pain.
    Dix minutes plus tard, un peu plus en état il attrappe le paquet. A ce moment sa petite soeur se précipite vers lui sa pouppée à la main.
    -Joyeux anniversaire mon grand frére adoré!
    -Merci petite soeur... Oooh c'est beau, c'est toi qui l'a fait toi même papa? demande il emerveillé par son cadeau.
    -Bien sur, je pense que c'est tellement mieux que quelque chose acheté dans n'importe quel magasin.
    -Tu ne demandes même pas ce que c'est, le questionne son oncle d'un air amusé.
    -Peuh! Mais si bien sur On'c Jack! mais je préfére prendre mon temps.
    A ce moment le visage de son père devient plus grave.
    - Je te l'avais dit hier fiston, et maintenant que tu as dix ans il est temps que tu saches. Je sais que tu nous a toujours aidés à la maison en accomplissant des corvées sans trop ronchonner mais que tu voulais toujours en faire plus. hé bien, avec ce nécessaire à cirer les chaussures tu vas pouvoir le faire. Je sais que ce sera dur que parfois tu en auras assez, mais je suis sur que tu seras fier de toi car à présent toi aussi tu entres dans le monde du travail.
    Son fils ne trouve rien à répondre tant ce discours est poignant. La seule chose qu'il arrive à faire, c'est de se jetre dans ses bras et de le serrer le plus fort possible pour le remercier.
    -Allez dépéche toi un peu mon grand lambin, le réprimande doucement sa mère. Ce serait dommage que tu traînes pour ta première journée de travail.
    -Oui m'an!

    C'est décevant, vraiment décevant, ça va faire deux heures qu'il arpente les rues, attendant un client. sans succès. Croisant son père et ses soeurs, il lui avoue son échec mais il semblerait que son père ne pense pas ça. Un peu plus tard il renncontre son premier client, sa première paie, il va devoir la mériter vu comme ces bottes sont si boueuses!
    Sa première piéce gagnée à la sueur de son front, enfin! Mais c'est une mauvaise pièce! Tant pis, leçon numéro un faire toujours attention aux escrocs, et puis... Elle risque peut être de lui porter chance comme elle vient des états unis, d'Amérique où tout le monde fait fortune.
    Encouragé par cette première victoire il propose ses services aux passants.
    Trois heures se sont écoulées, un temps harassant et difficile: il a croisé au moins dix clients et tous ne se ressemblent pas, certains sont tatillons et lui ont reproché son manque de soin même si il débute, d'autres l'ont encouragé et lui ont donné le double du tarif pour son travail, enfin juste un pour le moment.
    Trempé de sueur, il porte son regard vers un gamin de son âge semblant effectuer une livraison lourde. Puis replonge la main dans sa poche il a gagné en tout pour le moment 55pences, pas si mal!
    "C'est vraiment dur, même en m'appliquant j'ai du mal mais j'y arrive! et puis je ne dois pas l'oublier: ici ou dans d'autes pays même les plus lointains il y a des gamins comme moi qui triment et veulent réussir. Peut être qu'un jour je rencontrerais quelqu'un qui voudra être meileur que moi, ou des lâches et des voleurs... Mais je les attendrais de pied ferme, même si je ne suis qu'un petit cireir de chaussures débutant dans le métier je réussirais à faire vivre ma famille! et ce n'est pas des tricheurs ou des enquiquineurs qui m'en empêcheront!
    Bon, il reste encore une heure avant de rentrer, il faut que je m'y remette. J'ai hâte de raconter tout ça ce soir."

    Le soir assez tard vers 20 heures

    Toutes la famille est réunie, le dîner ne va plus se faire attendre très longtemps. Profitant de ce laps de temps, son père et on oncle le bourrent de questions sur sa journée.
    Il y répond avec plaisir.
    -Et ça c'est la première pièce que j'ai gagnée! j'ai passé trente minute à nettoyer les bottes, une horreur, tout ça pour se faire escroquer, pourtant elle me plait bien cette petite pièce.
    -Fais moi voir ça, demande Fergus. En efet, c'est une pièce américaine, elle vaut dix cents. Il parait qu'aux états unis on les appelle des dimes; si je cacule bien ça fait tout de même le double de 5pences mais fais attention.
    -Je suis tout de même curieux de savoir comment tu t'es débrouillé, ajoute Jack.
    -Au total, j'ai gagné 70 pences. C'est pas vraiment terrible hein?
    -Bien sur que si, le réconforte sa mère. pour un début ce n'est pas si mal, ne te met pas la barre trop haut Zazar.
    -Moi en tout cas, intervient Mathilda; j'espère que je ferais aussi bien que toi plus tard!
    Hortense fixe la scéne avec interêt en machouillant son pouce et tentant de saisir un pièce stoppée à temps par sa grande soeur.

    Terrassé par la fatigue, mais ayant malgré tout insisté auprès de son père pour écouter sur ses genoux une histoire, le dernier des MC Picsou sent ses yeux se fermer alors qu'il tente d'écouter la suite des aventures des templiers. Réprimant un baillement, la fatigue vient finalement à bout de lui et pour cause.
    -Ta mère et moi, nous tous, nous sommes vraiment fiers de toi fiston, je suis sur que si tu persévères tu iras loin, murmure Fergus en caressant les cheveux de son fils.

    Fin

    Y voilou, je me demande si vous avez remarqué les allusions à son futur, en attendant j'espère que vous avez aimé, la date d'anniv que j'ai choisie est le 5 Aout
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    Message  Admin Lun 23 Nov - 17:48

    vraiment pas mal!!
    je pense qu'il y a une date "officielle" pour l'anniversaire de scroogey...
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    Message  Eyael Lun 23 Nov - 21:39

    Merci Admin pour ton opinion sur cette nouvelle histoire! à bras ouvert
    Pour la date de naissance officielle de Scroogey, comme je me base sur les histoires de Don, et de Barks ou sur wikipédia et que je n'ai rien trouvé j'invente.
    Si tu la connais ou si tu as ds infos dessus, je serais ravie de les connaitre.
    Mais encore une fois, merci!!
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    Message  Admin Lun 7 Déc - 20:26

    alors, à quand une autre fanfiction??
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    Message  Eyael Sam 12 Déc - 17:45

    J'ai un peu hésité mais finalement je poste le premier chapitre de ma nouvelle histoire. L'histoire fait suite à "just a piece of kindness" que vous avez pu lire.
    L'histoire se déroule un peu après l'épisode 6 de la jeunesse de Picsou. En réfléchissant, je m'étais dit que ce ne serait pas trop mal de ffaire un récit avec flinty et pour thème un amour de jeunesse.
    Je préfére prévenir: j'emploie certains termes qu'on ne met pas dans des fanfictions pour tout age, il vaut mieux avoir au minimum treize ans pour la lire. En plus, j'y mêlerais surement politique, histoire sud africaine. Vous êtes prévenus.
    J'utilise aussi pour cette fic seulement les noms américains, Ce sera un dénouement complètement différent de se qui s'est passé entre Picsou et Goldie.
    voila bonne lecture et faites moi part de vos impressions sur le premier chapitre Wink

    La rose du Transvaal chapitre 1




    Deux ans, ca ferait bientôt deux ans qu’il s’escrimait désespérément à extraire de l’or des sous sols et des plaines désertiques d’Afrique du Sud.
    Exaspéré par sa journée vaine, harassé de fatigue, il lança avec violence sa pioche sur le sol.
    Ses mains le brûlaient encore plus que d’habitude, normal : il s’était fait des ampoules aux mains et bon nombre d’elles avaient crevé. Furieux et épuisé, à ses yeux ceux qui affirmaient que trouver de l’or ou des diamants était simple comme tout ; étaient d’abominables menteurs. Mais c’est peut être ce qu’il méritait en un sens, étant donné que déguiser la vérité quand ça l’arrangeait il l’avait déjà fait, non ?
    J’en ai vraiment marre, marmonna il. Ca suffit comme ça pourquoi ne pas faire une pause ? De toutes façons rien ne va comme je l’espérais !
    Reprenant son matériel, il se dirigea vers la ville en tâtant le fond de ses poches dont il extirpa un shilling.

    Le « Burning Diamond »était un des plus grands tripots de la ville, semblant moins louche et moins dangereux que la plupart des autres. Bon nombre de prospecteurs ou de trravailleurs échouaient en ce lieu après leur dur labeur. C’était un des rares endroits où on pouvait jouir de la présence de jolies filles.
    S’accoudant au comptoir sans prêter la moindre attentions aux violentes altercations ou aux chansons chantées à tue tête, il attendit avec résignation que quelqu’un se décide à prendre sa commande.
    -Ouais qu’est ce que je peux vous servir ? On a du gin, du whisky ou alors…
    -Une bière. Ca suffira largement merci.
    -Pas de problème. Attendez deux ou trois minutes.
    Indifférent à la tirade du barman, il promena son regard dans la foule. Une jeune serveuse vêtue d’une robe rouge à la démarche souple se faufilait entre les tables sous les regards lubriques des consommateurs. Il fallait avouer qu’elle ne ressemblait pas à ces beautés lourdes et débordant de bijoux, maquillées avec excès et frisant la vulgarité. Même si sa tenue ou ses cheveux châtains semblaient quelconques, son visage était fin et droit, ses yeux de couleur noisette en amande lui conféraient une certaine allure. Et vu le regard du patron, jamais il ne permettrait à une fille comme elle de démissionner.
    Perdu dans ses pensées il remarqua à peine qu’elle avait disparu et mit un certain temps à s’apercevoir qu’elle était devant lui, une chope à la main.
    -Ca ne va pas, vous vous sentez bien ?
    -Hein ? Non, tout va bien, vous occupez pas de ça.
    -Je n’en avais pas la moindre intention, répliqua elle froidement. Tenez je crois que vous avez commandé quelque chose, ajouta elle en poussant dans sa direction une chope de bière.
    -Ah très bien, marmonna il en détournant son regard ; ne lui prêtant plus aucune attention.
    Visiblement la jeune fille semblait tout aussi indifférente, occupée à essuyer des verres crasseux ou à préparer des commandes avec zèle. Absorbée par sa tâche, et ne souriant pas ; une main s’abattit sur son épaule avec brutalité, l’obligeant à se retourner et à faire face à son patron.
    -Tu comptes tirer cette tête encore longtemps ? Je t’avertis que je vais pas tolérer ça très longtemps.
    -Si vous voulez que le travail soit bien fait et rapidement, vous feriez mieux de me laisser finir ce que j’ai commencé, répondit elle.
    -Non mais écoute toi, petite imbécile ! Pour qui tu te prends tu peux me le dire s’offusqua l’homme. J’en connais d’autres qui rêveraient d’être à ta place plutôt que sur le trottoir ou dans un bordel ! Tu n’es rien d’autre qu’une ingrate !
    -Comment osez vous, murmura elle à voix basse. J’ai accepté les conditions sans sourciller, je trime le plus possible et vous me trouvez ingrate ?
    -Ah Blacksand, Blacksand, un jour faudra que tu reviennes sur terre : tout le monde trime et tu n’es pas la seule ! pauvre chérie, tu veux surement que je t’offre quelque chose, railla il avec un sourire odieux. Maintenant bouge toi !! y a plein de monde qui attend, ajouta il avant de la pousser violemment.

    Blacksand… A l’entente de ce nom, il avait écouté plus attentivement l’altercation. Ce nom évoquait en lui de vieux souvenirs d’enfance, il avait connu quelqu’un qui portait ce nom. Mais tout ça c’était le passé, inutile de le ressasser et plusieurs personnes pouvaient avoir le même nom. Vraiment il n’avait pas besoin de se mêler de cette histoire ; les problèmes tout le monde en avait.
    Le barman soliloquait tout en encaissant l’argent. ‘Pauvre abrutie… Faut vraiment que je la mette au pas cette garce. Elle est là depuis à peine deux mois mais elle est toujours le même ! Dommage qu’elle soit aussi bien foutue sinon je l’aurais mise à la porte, mais ça serait pas bon pour le business. J’espère que toutes les nanas du Cap sont pas toutes des plaies comme elle…. »
    A nouveau à ces mots, il sentit son coeur chavirer. S’étouffant à moitié avec sa bière et toussant violemment, il jeta un coup d’œil successif à la serveuse et au barman, hésitant puis se jetant à l’eau.
    -Excusez moi, vous dites que cette fille vient du Cap ? c’est dingue ça !
    -Ouais, c’est ce qu’elle m’a dit quand je l’ai embauchée. Pourquoi cette question débile ?
    -Non… Je trouve qu’elle ressemble pas à des personnes venant de cette ville, à part son accent. Mais c’est pas ça qui importe je pense.
    -Au moins toi t’es intelligent ! Tu as deviné qu’une femme, elle est bonne qu’à être jolie, souriante, à obéir et surtout à la fermer !
    -Merci, répondit il. Mais ce n’était pas le fond de sa pensée et il en voulait à cet homme aviné de tenir des propos aussi grossiers et détestables. Mais ce type d’hommes était tellement convaincu de détenir la vérité vraie… Fixant le ciel qui s’assombrissait peu à peu, il se leva.
    -Je crois que je vais pas m’éterniser plus longtemps, lâcha il en posant sa monnaie sur le comptoir. Sur ces mots il se dirigea vers la sortie perdu dans ses pensées ; tout se mêlait et s’embrouillait : rêve de richesses, réalité, souvenirs d‘enfance… Ca faisait longtemps que ca n’était pas arrivé, songea il en arrivant devant un bâtiment d’aspect miteux. Toutes les petites chambres à louer étaient aussi sinistres que l’immeuble en lui-même : un lit inconfortable et branlant, une petite penderie vermoulue et les murs qui s’écaillaient régulièrement sans compter les toiles d’araignée. Mais au moins il avait un endroit où rentrer malgré tout son inconfort. Et de toutes façons… Un jour il deviendrait riche, il prouverait à tous qu’il est capable de quelque chose et particulièrement à LUI. Par sa faute, il avait essuyé une humiliation cuisante. Si il recroisait son chemin, il la lui ferait payer cher. Mais vaincu par la fatigue, il sombra dans le sommeil.

    Ca faisait trois jours qu’il n’avait pas remis les pieds dans ce dépotoir et que ses efforts étaient toujours aussi vains. Préférant ménager ses forces, il se contentait d’observer la foule. Des ouvriers discutaient allègrement entre eux faisant tinter des pièces. A croire qu’ils avaient plus de chance que lui.
    Peut être devait il trouver autre chose pour gagner de l’argent. A ce moment, quelqu’un trébucha, renversant plusieurs paquets ; une jeune fille.
    -Tout va bien ? Vous devriez faire un peu plus gaffe non ?
    -Occupez vous de vos oignons, répliqua elle sèchement avant de tenter de se relever péniblement.
    -Au moins acceptez un peu d’aide, proposa il en lui tendant une main et en ramassant de l’autre les paquets.
    -Je veux bien, répondit elle en saisissant la main. Mais j’aurais pu me débrouiller seule.
    -Parfait, alors la prochaine fois, souffrez donc à en crever ! Au fait, hasarda il en la reconnaissant peu à peu. Vous ne travaillez pas au « Burning Diamond » ?
    -Si et alors ?
    -Rien… je suis juste surpris que vous ne vous y trouviez pas.
    -J’ai réussi à avoir trois heures de libre alors j’en profite. Maintenant, salut ! Ajouta elle avant de partir d’un pas résolu.
    -A plus tard, Balcksand.
    En entendant cette réplique, la jeune fille lui fit volte face, particulièrement surprise et quelque peu agacée.
    -Je peux savoir, murmura elle ; comment vous connaissez mon nom ? Sa voix devenait de plus en plus menaçante à chaque mot.
    -A cause d’une dispute entre vous et votre patron. Mais je… C’était involontaire si j’ai entendu ça ! S’empressa il d’ajouter voyant le regard noir qu’elle lui décochait.
    -Personne n’a donc rien d’autre à faire que de prendre plaisir à voir des femmes s’en prendre plein la tronche pour pas un rond, c’est ça ?
    Des regards commençaient à se pointer sur eux.
    -Je n’ai jamais dit ça ! s’outra t il excédé par ces reproches et accusations. Vous enfin tu… Tu n’es pas la seule à avoir des difficultés, surtout quand on n’est pas d’ici ! J’en sais quelque chose, moi aussi ça m’est arrivé !
    Abasourdie par ces mots, elle le dévisagea du regard.
    -J’imagine que tu dois en avoir ta claque, tu n’as sans doute personne qui t’attend ou qui pense à toi ! Malheureusement, on ne rencontre pas autant de gentillesse qu’on le voudrait.
    -Vous avez sans doute raison, murmura elle en détournant les yeux et en portant la main à sa joue ; ce geste la fit grimacer. Les coups reçus, les injures, tout cela était courant ; mais son geste ne passa pas inaperçu.
    -Quelqu’un t’a giflé, observa il. Ce n’était pas une accusation mais une constatation. Elle acquiesça en silence.
    Ca aurait pu être pire, on aurait pu te frapper encore plus violemment. C’est drôle, tu me rappelles quelqu’un, quelqu’un qui comptait pour moi quand j’étais gosse. Tu lui ressembles beaucoup tu sais.
    -Ah oui ? Ravie de l’apprendre, ca va faire la une des journaux, ironisa elle.
    -S’il te plait, laisse moi te poser une dernière question, même si elle te semble idiote ! Tu ne t’appellerais pas Elisabeth par hasard ?
    -Si mais comment, comment avez-vous obtenu cette information ? Sans doute en vous mêlant de ce qui ne vous regarde pas. Sale type ! Ordure !
    Sur ces mots, elle lui arracha des mains les paquets et commença à marcher avec fureur. Il l’observa s’éloigner, tenté par lui dire COMMENT il la connaissait. Et il ne parvenait pas à s’expliquer pourquoi il n’arrivait pas à lui mentir. Elle était juste à cinq mètres de lui.
    -Je suis peut être une ordure comme tu dis, mais je me souviens d’une gamine qui n’a pas hésité à manifester plus de gentillesse que ça à un gamin de son âge seul ; qu’elle a rencontré en arrivant quelque part. C’est tout ce que j’avais à te dire, adieu !
    Voila c’était dit. De toutes façons, elle ne faisait plus partie de que de son passé suffisamment douloureux. Qu’est ce qui lui avait pris de croire que tout était comme à l’ancien temps ? D’eux deux, l’imbécile c’était lui.
    En entendant la réponse prononcée avec un tel ressentiment, Elisabeth s’arrêta à nouveau serrant encore plus ses paquets. La tirade avait réveillé en elle de vieux souvenirs ; enfant elle avait connu effectivement quelqu’un avec qui elle avait sympathisé. Ils avaient rapidement liés amitié et grâce à lui, elle se sentait moins triste quand elle pensait à sa ville natale. Puis trois ans plus tard elle l’avait perdu de vue, bien qu’elle se soit fait d’autres copains.
    Abandonnant le vouvoiement, elle lança :
    -Qu’est ce que tu entends par « manifester plus de gentillesse que ça ? »
    -Tu n’as qu’à chercher toute seule puisque tu n’as besoin de personne, railla il en croisant les bras.
    Et la scène lui revînt immédiatement à l’esprit, cette rencontre inespérée et le déclic se fit.
    -Je n’aurais jamais cru qu’un truc pareil arriverait, lâcha elle d’une voix étranglée. Ca fait douze ans qu’on ne s’était pas revus et tu es à nouveau là face à moi…. La vie réserve vraiment des surprises tu ne trouves pas Flinty ?
    -Je ne suis on ne peut plus d’accord, répondit il. Ca faisait longtemps qu’on ne m’avait pas appelé comme ça. Bon sang t’as tellement changé, quand je pense que j’ai encore l’image de toi gamine…
    -Hé je peux en dire autant de toi mon vieux, s’amusa elle. Oh non, je suis désolée mais si je continue à parler, je vais avoir des problèmes. Tu viendras me voir un de ces quatre ?
    -Pourquoi pas, en plus on a sans aucun doute une foule de choses à se dire. Bon courage, je sais que tu peux t’en sortir.
    -Merci, bon courage à toi aussi. Et elle partit, se fondant dans la foule.

    Toujours aussi étonné et quelque peu dépassé par la tournure que prenaient les événements présents, il repensa à ces moments innocents et à leurs confidences qu’ils avaient tant partagés.
    Impossible de savoir si c’était la fatalité qui s’en était mêlé ou le hasard mais l’avenir lui paraissait confus et agité dans les prochains jours. La seule chose dont il était certain, c’est qu’avant ce soir il retournerait au Burning diamond.



    A suivre
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    Message  omega Dim 13 Déc - 11:06

    Très bon texte ! Smile Je pensais que le personnage mis en scène était Picsou jusqu'à ce que je revienne à tes déclarations plus haut " Ce sera un dénouement complètement différent de se qui s'est passé entre Picsou et Goldie." lol jaune

    En effet ce n'est pas un texte à mettre "devant tous les yeux" non seulement du point de vue de l'expression qui peut-être un peu compliquée pour les plus jeunes mais aussi au niveau de certains mots employés.
    Mais de toutes façons, peu d'enfants de 10 ans (par exemple) ignorent la signification des mots "garce" où "bordel" maintenant. Ce qui est un peu regrettable d'ailleurs... encolere

    La suite ! savapas
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    Message  penou83 Mar 15 Déc - 15:32

    puissant, genial, pas d'autres mots c'est un regal de te lire Very Happy

    omega a écrit:Mais de toutes façons, peu d'enfants de 10 ans (par exemple) ignorent la signification des mots "garce" où "bordel" maintenant. Ce qui est un peu regrettable d'ailleurs...

    bien d'accord avec toi omega .... Evil or Very Mad
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    Message  Admin Mer 16 Déc - 12:53

    Encore une fois, BRAVO!!!
    Tu as un grand talent, j'espère que tu l'exploite dans la vie professionnelle ?
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    Message  Eyael Ven 25 Déc - 20:36

    merci à tous!!
    Le deuxième chapitre sera disponible à mi janvier. Dites moi si vous souhaitez que j'inclue Picsou dans l'histoire mais dans ce cas avec un petit rôle.

    Malheuresuement non, je ne suis pas scénariste mais ca ne m'empèche pas de faire des scénarios de da pour m'amuser enfin + des résumés.
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    Message  omega Sam 26 Déc - 15:51

    Si Picsou devient une source de problèmes pour la trame de ton scénario, je pense qu'il faut mieux éviter de l'inclure. Après si tu arrives à t'en sortir sans problèmes (ça ne m'étonnerai pas) et bien je suis pour qu'il fasse une pitite apparition. clin d'oeil
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    Message  Eyael Mer 31 Mar - 20:57

    Pour tous ceux qui avaient envie de continuer à lire de bonnes histoires crées par les fans, voilà la suite de mon histoire.
    Je rappelle que l'histoire se déroule en afrique du sud, mêle politique et histoire réelle, le vocabulaire et certaines scènes font que ce n'est pas une histoire se mettant sous les yeux de tout le monde. Enfin, les noms sont ceux de la version américaine. Enjoy!

    La rose du Transvaal chapitre 2



    Une dispute avait eu lieu dans la rue ; visiblement portée sur la situation actuelle du pays. Personnellement ca lui était pour le moment égal, ce qui lui importait plus, c’était de parvenir à joindre les deux bouts. Entendant quelques mots de la dispute, il s’éloigna préférant rester neutre. Jusqu’à ce qu’une main s’abatte sur son épaule et le tire en arrière.
    -Tu voulais un témoin pas vrai, gronda un ivrogne. Ben t’en as un devant toi ! Alors vas y recrache ton venin salaud !!
    -J’ai dit que ça servait à rien de faire plusieurs républiques dans un seul état. Et de toutes façons vaudrait mieux s’occuper des indigènes que des anglais !
    -Ah ouais ?! Ben laisse moi te dire que t’es vraiment plus atteint que ce que je ne pensais ! Tu crois que les anglais vont agir comme ça ? Des clous oui ! Ils vont nous arracher ce qu’on possède : de l’or jusqu’au moindre grain de blé !
    -Je te permets pas ! eh toi, aboya il, qu’est ce que t’en penses ?
    Préférant rester neutre dans cette histoire, il fit résolument comme si il n’avait rien entendu ce qui lui valût une violente pression au bras.
    -Alors tu vas répondre dis ? Ou alors t’es trop stupide pour parler ?
    -Je ne suis pas… stupide murmura il d’une voix basse et légèrement menaçante. Et si tu tiens à connaître le fond de ma pensée sur ce point, je vais te le dire : je m’en fous entièrement. Maintenant lâche moi !
    -Pas avant que tu prennes position sur une de nos opinions, cracha l’ivrogne le visage déformé par la colère. A ce moment précis, d’autres personnes se rassemblèrent autour d’eux ; visiblement coupé du monde l’homme continuait de hurler son discours politique. Les uns acclamant à grands cris, les autres s’y opposant. La discussion ne tarda pas à tourner en bagarre violente. Tombant à terre, il sentit sa joue lui faire mal. Ce fût suffisant pour le faire sortir de ses gonds et le décider à se battre lui aussi contre ceux qui avaient lancé le sujet.
    Assez d’injustices, assez de la misère et de la politique des donneurs de leçons ! il se contenait depuis trop longtemps, avait patienté pris sur lui ; tant pis pour les ennuis récoltés ! Ces ordures n’avaient qu’à pas mettre le feu aux poudres ! Cognant avec violence, parant les coups et en recevait la douleur semblait absente ; finalement son adversaire leva les mains pour qu’il s’arrête. Laissant son point en suspens un court instant, il lâcha : « Pourquoi pas, de toutes façons un autre s’occupera de toi… Et CA, c’est de ma part pour te remercier de m’avoir impliqué là dedans ! » Il lui décrocha un violent crochet qui fit saigner son adversaire au niveau de la mâchoire. Constatant que personne ne lui prêtait d’attention il s’éclipsa du lieu alors que la bagarre continuait. Inutile d’aller au devant des ennuis. La douleur était horrible : des coups reçus dans la poitrine, un autre particulièrement meurtrier sur le visage. Effleurant sa joue il enleva immédiatement sa main en grimaçant. Visiblement il ne semblait pas y avoir de fracture c’ était déjà ça. Sortant de sa poche un vieux mouchoir et l’imbibant d’eau, il l’appliqua sur la zone meurtrie. Quels salopards, pourquoi avait il été mêlé à ce truc ? La politique n’était pas sa tasse de thé et ce pays était assez grand pour tous ceux qui cherchaient fortune non ? « ca m’étonnerait fortement que ce soit pareil aux états unis ou en Australie, on devrait plus réfléchir. »

    De toute façon il y avait une autre priorité : essayer de se refaire un peu d’argent mais comment s’y prendre ? Et qui lui offrirait une chance ? Même si la ville était gigantesque rares étaient ceux qui réussissaient à tenir les deux bouts grâce à leur travail. Se remettant en route et grimaçant encore un peu à cause de la douleur, il atteignit un quartier qu’il ne connaissait pas où un chantier s’était dressé. La chance serait peut être de son côté pour une fois !
    Peu de monde s’affairait ainsi que l’assemblage des murs progressait lentement. Très lentement.
    -Qu’est ce que tu fiches ici toi ? Reste pas dans nos pattes à moins que tu tiennes à te ramasser des briques en pleine poire, railla un ouvrier sur un ton mauvais.
    Si il s’était écouté, il lui aurait sorti une réplique particulièrement cinglante mais il avait une priorité plus importante.
    -Désolé, mais j’aimerais parler à un responsable, répondit il sans perdre son calme. C’est important.
    Son interlocuteur éclata d’un rire grasseyant en le dévisageant ; imbécile. Décidé à tenter sa chance, il ne fit aucun mouvement pour partir ; des regards se braquaient à nouveau sur lui quand une voix les renvoya à leurs travaux.
    -Qu’est ce que tu viens faire ici ?
    -En passant devant votre construction, et constatant le manque d’ouvriers j’ai pensé que…
    -Qu’une paire de bras supplémentaire serait la bienvenue c’est ça ? acheva le contremaître. Et qu’est ce qui m’oblige à te prendre ?
    -Peut être des délais à tenir. Qu’avait il sorti comme truc ?! Bon sang, inutile d’espérer après avoir dit ça !
    -Y’a du vrai dans ce que tu dis lais donne moi une raison, une seule bonne raison pour te laisser ta chance.
    -Je connais un peu de trucs en construction et… j’apprends vite. Des mensonges comme d’habitude mais tant pis.
    -M’ouais, marmonna le contremaître ca reste à prouver : t’as du mortier du ciment et des briques. Je te laisse deux heures pas une minutes de plus pour continuer au maximum ce mur. Si au bout de ce temps j’estime que c’est correct mais sinon… Alors bonne chance !
    Une mise à l’épreuve plutôt inattendue et risquée, songea il intérieurement. Jamais au grand jamais il n’avait utilisé ce genre d’outil et pas le droit à l’erreur. Tentant de ne pas se laisser submerger par l’angoisse naissante et observant les gestes des autres ouvriers il se lança. Les premières tentatives s’accompagnèrent de petits ratés et rectifications à faire mais ça semblait bien parti. Enfin peut être, le problème venait plus du rythme, si il ne pouvait pas accélérer le mouvement tout partirait en l’air. Inquiété à cette pensée, il mit plus de rapidité dans ses gestes.
    -Bon ça suffit, arrête toi !
    Reculant d’un pas et croisant les bras derrière son dos, il pria pour que tout aille bien. De son côté le contremaître observait attentivement le travail ; non à présent ce n’était pas correct mais mauvais, c’était une certitude.
    -Dis donc, c’est la première fois que tu fais ce genre de boulot ?
    -Oui en effet, avoua il à mi voix, honteux de ce qu’il avait fait.
    -La première fois, hum…. Dans l’ensemble, ca a l’air de tenir la route même si il ya de la place pour un meilleur rythme. J’espère que tu connais un peu plus ka menuiserie, la peinture, réponds.
    -J’ai un peu travaillé sur le bois, c’est vrai, admit il d’un air gêné.
    -Parfait. Alors je t’attends demain matin à huit heures, sans faute. Tu as plutôt intérêt à ne pas perdre le rythme et à faire du net. Vingt cinq pences de l’heure pour un boulot comme ça je pense que c’est princier non ?
    Effectivement. Mais comment diable avait il pu faire ça ?! Sentant son cœur cogner encore plus qu’à l’accoutumée il trouva néanmoins le courage de dire : « j’y serais. »

    -Tu es finalement venu, j’allais finir par ne plus y croire. A moins que l’ambiance ne soit pas assez agréable à tes yeux ?
    -Franchement tu t’imagines que je peux venir comme bon me semble, soupira il d’un air blasé.
    -Monsieur aimable, s’amusa la brune en quittant le comptoir pour apporter une commande. Fort heureusement pour l’instant, aucun tyran dans les pattes. Malgré la présence de toutes ces harpies, tigresses et idiotes ne ratant pas une occasion d’enivrer un peu plus la clientèle.
    -On dirait qu’il t’es arrivé quelque chose, ajouta elle en l’observant avec insistance, son regard noisette soutenant le sien.
    -Si tu savais le nombre de trucs qui nous tombent dessus, marmonna il en tirant un peu sur une manche de sa chemise quelque peu élimée.
    -Laisse moi deviner : divergences d’opinions sur le sort du pays avec des arguments appuyés ?
    -Mais comment diable ?!
    -Flinty, je te rappelle qu’ici c’est un bar en plus d’être une salle de jeux, soupira elle d’un air accablé. Les discours sur Cecile Rhodes, les mines ou les républiques sont monnaie aussi courantes que les tricheurs.
    -Y a de ça admit il d’un ton pensif. Mais pas seulement ; ca concerne aussi de l’argent.
    -Oh oh. Dis moi beau gosse, susurra à son oreille une chanteuse maquillée avec excès. Pourquoi ne me mettrais tu pas dans le coup ? A moins que tu ne sois un horrible rustre, ajouta elle en roulant des yeux et s’approchant de lui petit à petit tel un serpent ayant repéré une souris. Tu sais c’est égoïste de tout garder pour soi.
    -Tiens donc parce que tu crois que c’est à TOI qu’il aurait des confidences à faire ? Ne me fais pas rire, vu ta voix de casserole et ta dégaine, à sa place je ferais tout pour me débarrasser d’une dinde dans ton genre, intervînt Elisabeth en lui jetant un regard mauvais.
    -Ha !La seule dinde qaue je vois ici c’est toi Blacksandd, cracha la chanteuse d’un ton acide avant de repartir. Et toi, si un jour tu as envie d’un café, ajouta elle d’un ton mielleux.
    A ces dires, il préféra s’intéresser à une tâche incrustée sur le comptoir.
    -Mon dieu quelle cruche, soupira il.
    -De toutes façons comment pourrais tu dénicher un truc te rendant riche comme Crésus ? C’est impossible pour nous.
    -Impossible peut être pas. Extrêmement dur à réaliser oui, rectifia il en faisant tourner son verre.
    -Du moment qu’on arrive à s’en tirer et à vivre ; et déjà ça, c’est pas gagné d’avance.
    -Je ne te croyais pas si pessimiste ; au contraire dans le passé tu étais toujours à me faire voir le bon côté des choses.
    -Au cas où ça t’aurait échappé j’ai grandi entretemps ; ses yeux se durcirent et son expression avait quelque peu changé. Elle différait de son amie d’antan.
    Et pour info, je ne suis pas pessimiste mais réaliste nuance ; enfin bon si de ton côté tu es sur un coup, ajouta elle en débouchant une bouteille.
    -Sincèrement je croyais que tu serais plus heureuse au moment où je te l’aurais annoncé, grommela il. De toute évidence son sort semblait complètement l’indifférer.
    -Bien sur que je suis contente, que vas-tu t’imaginer tu peux me le dire ? s’offusqua elle en chassant d’une pichenette une mèche de cheveux. Mais faudrait être stupide pour aller fêter ça à tout va, je te croyais plus terre à terre que ça.
    -Bon, puisque tu le prends de cette façon…. Visiblement je perds mon temps ici , ajouta il en se levant brusquement. Elle n’avait pas esquissé le moindre geste et se contenta de le regarder s’éloigner.
    « Je te croyais plus terre à terre que ça…. Non mais et puis quoi encore ? Quelle idiote mais pourquoi je ne lui ai pas dit ma façon de penser ? Qu’elle reste donc plongée dans son réalisme à la con ! Ah les femmes », soupira il pourquoi fallait il qu’elles enveniment de cette manière les choses ? Dire qu’au moment où il l’avait revue il n’y a pas sept jours de ça il en avait é&prouvé de la joie mais là….


    Continuant son service et observant les parties de cartes ou les spectacles, elle repensait à leur discussion d’il y a deux jours. Bon c’est vrai qu’elle avait peut être été un peu abrupte mais enfin… Inutile de cacher certaines vérités et surtout pas à des amis. Et puis ce n’était qu’une simple mise au point, si elle avait vraiment voulu se montrer dure…
    Quand on avait un ami comme Glomgold, on plaisantait beaucoup moins, on ne faisait pas échange de frivolités. Mais on pouvait parler en toute franchise de sujets qui tenaient à cœur, tenter de trouver des solutions à des problèmes. Un des habitués se lança dans une série de plaisanteries et semblait décidé à se tailler un auditoire. En l’écoutant, elle commença à chasser de son esprit ses pensées et saisit l’occasion pour s’y mettre aussi. Rire un peu ne faisait de mal à personne.
    Dans le fond de la pièce, trois personnes parlaient à voix basse ; malgré elle, elle perçût quelques mots de leur conversation.
    -Ce type, il manque pas de courage.
    -Ouais, la terreur du Transvaal, en voilà un qui n’a pas usurpé son surnom.
    -En tout cas c’est pas demain la veille qu’on verra quelqu’un qui lui résistera !
    -Il est SI extraordinaire que ça ? Pas possible je n’y crois, fit elle observer en haussant un sourcil tout en serrant son plateau contre elle.
    -Et pourtant si poupée. Quel type… Mais il n’a pas plus de chance que nous avec la prospection.
    -Vous le connaissez, demanda elle avec méfiance.
    -Non, j’ai juste entendu parler de lui. Dépitée elle rejoignit le comptoir en sortant un jeu de cartes de sa poche. D’autres ouvriers continuaient à affluer ; la routine en gros.
    -Bonjour, c’est possible de manger quelque chose ici ? La voix la ramena immédiatement à la réalité. Se tournant vers le nouvel arrivant qui semblait avoir le même âge qu’elle, elle acquiesça.
    -Naturellement. Heu excusez moi, mais vous ne seriez pas écossais par hasard ? Ca s’entend à l’accent que vous avez.
    -Si et alors ?
    -Rien c’est rare d’en croiser par ici mais passons. Bon qu’est ce qui vous… Elle ne pût achever sa phrase, un groupe s’était formé autour de lui tous prêts à vouloir en découdre avec lui.
    -Alors gamin, tu ne tiens pas à faire une petite partie, proposa un type maigre.
    -Je ne suis pas aussi stupide que toi répliqua il. Les jeux truqués, je connais.
    -Tu oses me traiter de tricheur ? Attends un peu !
    -Stop ! Pas de ça ici, les interrompit elle. Si vous tenez à vous battre, faîtes le mais dehors !
    -Vraiment, ricana un autre homme en la saisissant par le poignet. Désolé chèrie mais on fait ce qu’on veut !
    -Laissez la tranquille.
    -Pardon ?
    -J’ai dit : laissez la tranquille, répéta Mc Duck. Elle n’est pour rien dans cette histoire mais si vous tenez à ce que je m’énerve….
    -Si il n’est pas mignon, comme j’ai peur maman… Il ne pût achever sa phrase recevant un direct en pleine poitrine.
    -Allez on sort d’ici, ordonna le prospecteur. Puisque tu tiens tant à cette bagarre.
    Intriguée elle les suivit dans la rue en les observant attentivement. Ce type devait être fou ou suicidaire pour affronter des bagarreurs pareils. Mais lorsqu’elle le vit esquiver avec souplesse et rapidité puis riposter sans la moindre difficulté la stupeur s’empara d’elle. Quelques minutes plus tard, ils étaient en fuite.
    -Bon est ce que maintenant ça serait possible de revenir à nos moutons demanda il en se tournant vers elle et en enlevant un peu de poussière de sa tenue.
    -Hein ? heu oui oui, bien sur ; excusez moi mais qui diable êtes vous ? Je connais peu de personnes capables de mettre une telle trempe à des racailles de cet acabit.
    -Vous êtes plutôt curieuse, mais bon je ne vois de raison à me taire. Certains m’appellent « la terreur du Transvaal » mais mon vrai nom est Scrooge Mc Duck. Je suis prospecteur, ajouta il devant sa mine éberluée sur un ton indifférent.
    Ainsi donc elle faisait face à cet homme dont les rumeurs abreuvaient tant les tripots ?
    Plutôt surprenant et inattendu mais ca ferait un sujet de conversation supplémentaire avec son ami.


    A suivre.
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    Message  omega Jeu 1 Avr - 9:29

    Du très bon comme on en a l'habitude avec toi. Smile
    Tes écrits commençaient à me manquer.
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    Message  Kikwik Jeu 1 Avr - 11:41

    Es-tu écrivaine ou juste t'écris des fans-fictions pour t'amuser?
    On dirait que t'as déjà publié plusieurs bouquins depuis 10 ans!!
    Tu as un très bon style d'écriture et une grande imagination, continue! applaudissements
    Eh bien, ce forum regorge de personnes vraiment intéressantes, beaucoup de dons sont dissimulés...
    Les surprises ne s'arrêteront pas là... lol jaune
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    Message  Admin Jeu 1 Avr - 14:26

    Encore génial comme d'hab!

    J'ai vraiment hate d'avoir la suite!!
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    Message  Eyael Jeu 1 Avr - 14:37

    Merci à tous!
    Avec la motivation qui revient au grand galop, ca devrait arriver d'ici lundi ou mardi.
    Selon vous qu'est ce qui pourrait bien se produire dans le chapitre suivant? Question

    Je rappelle également que ce topic est ouvert à tous les autres fans qui désirent y poster leurs écrits.
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    Message  Kikwik Jeu 1 Avr - 18:36

    Personnellement, je fais plus des dessins ou des collecs' que des fans fictions bien que je sois bon en français.
    Chacun son truc, chacun ses goûts! Razz
    Et puis, c'est tellement un plaisir de lire tes fans-fictions, on ose pas poster après des textes pareils! lol!
    Enfin...j'essayerai d'en faire peut-être un un jour, ça amusera peut-être la galerie...
    Le prochain chapitre...avec Goldie, la fille aussi froide que le col du glacier de l'Agonie Blanche? drunken
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    Message  Tim Jeu 1 Avr - 18:38

    J'ai la fainéantise de lire ces pavés lol jaune
    C'est vrai quoi faut s'y mettre dedans, je lirai ce week end Surprised
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    Message  Eyael Jeu 1 Avr - 18:45

    Pour Tim, Ne t'en fais pas, prends tout ton temps mais laisse un avis pour me donner ton opinion, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

    Pour Kikwik, Et non, désolée! Des sous entendus sur le futur (et unique) amour de Picsou oui, mais le lieu de l'histoire reste l'Afrique du Sud.
    En attendant ose donc poster si tu en as l'envie! Very Happy

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