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    Fanfictions de Orion

    Orion
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    Message  Orion Mar 2 Nov - 16:38

    Je n'ai pas trouvé d'endroit pour poster cette fan fic donc si elle est mal placée n'hésitez pas à la déplacer !
    Alors, je vais pour la première fois présenter un projet de roman, qui en est déja à un stade avancé ! 30e chapitre je crois...
    Je vais la publier intégralement. Donc pour introduction, voici le prologue :



    Prologue

    Scrooge était le plus riche entrepreneur de la Terre. Il vivait à Duckbourg et possédait un coffre. Pas une simple tirelire mais un building haut d'au moins trente-mètres. Il dominait sur toute la ville et contenait plusieurs bilions de dollars ! Il était souvent la victime de malfaiteurs tels que des voleurs voir même d'une sorcière. C'était un homme petit mais fort aussi bien mentalement que physiquement. Il possédait des rouflaquettes. Sur son nez habile était posé une paire de lunette ronde. Selon des rumeurs ce nez serait capable de sentir l'odeur des billets à plusieurs mètres. Cette croyance populaire ne pouvait être validée que par le vieux Scrooge qui refusait tout interview. Il menait une vie de solitaire. Il était souvent qualifié de l'aventurier si souvent exploité dans les romans d'aventures. En effet, il avait trouvé à lui seul des trésors recherchés par l'humanité depuis plusieurs siècles. Il était le seul homme capable de briser la citation ''être riche comme Crésus''. Il avait eu une jeunesse assez mouvementée et avait participé aux plus grands événements de l'histoire moderne. Il était né à Glasgow et possédait deux sœurs. A l'âge de 10 ans il commença à travailler comme cireur de chaussure. Il conservait toujours la première pièce qu'il avait gagné. Elle avait pour lui une énorme valeur sentimentale et serait sans doute prêt à échanger toute sa fortune contre ce dime de 1875. Maintenant c'était un vieil homme qui avait à première vue aux alentours de 60 ans mais qui en avait en réalité près de 80. Il avait de grands liens avec son neveu Donald Duck et ses petits neveux Huey, Dewey et Louie Duck. Donald aimait beaucoup traîner. Si il le pouvait il passerait ses journées à dormir et regarder la télévision. Bien qu'il se trouvait très malchanceux, il avait eu la chance de participer aux expéditions de son oncle et donc de voir des choses que personne ne reverra jamais. Il était souvent habillé en marin. Il possédait une vareuse et un béret bleu qu'il portait la plupart du temps. Il était assez colérique mais suite à l'arrivée de ses neveux -Huey, Dewey et Louie- chez lui, il adopta un amour fraternel envers eux. Il inscrivit ses neveux dans un club nommé ''Les castors junior''. Ceux-ci -qui avaient jusqu'alors une attitude de ''petits monstres''- devinrent sages et très intelligents jusqu'au point de ridiculiser leurs oncles au niveau culturel. C'étaient des triplés. Ils avaient étés envoyés chez leur oncle Donald suite à la mort de leurs parents. La seule personne capable de les différencier était leur oncle. Il avait adopté une ''hyper sensibilité visuelle'' selon un médecin.
    Scrooge avait découvert tout ce qui restait à découvrir sur Terre. Il savait que le seul endroit où restait de grands trésors était l'espace. Il était le seul homme ayant un budget capable de prononcer cet élan vers le ciel. Un jour, il avait été transporté dans l'espace par un objet extraterrestre et s'était retrouvé à 500 millions de kilomètres de Jupiter. Là bas il avait rencontré les extraterrestres qui avaient construit l'appareil. Il espérait les revoir. Il avait parmi ses fidèles employés un inventeur de génie nommé Gyro Gearloose. Il n'en était pas à sa première fusée lorsque Scrooge lui demanda de prendre part à un projet jusqu'alors top secret. L'homme, qui n'en était pas à son premier alunissage devait faire un pas en avant. La première partie de ce projet -nommé Espérence- était de construire une base lunaire. Il ne pouvait se réaliser sans bonnes raisons. Il y a deux ans, une équipe de scientifiques armée de foreuses géantes -inventées par Gyro Gearloose- arriva sur la Lune. Elle fit une énorme découverte. Cette découverte pouvait rendre possible le projet Espérence. Les scientifiques avaient découvert qu'à 50 mètres sous la surface de la Lune abondait la glace d'eau et que le manteau lunaire en était principalement constitué. Cela faisait de la Lune une grande base de ravitaillement en eau. Le projet Espérence allait venir à la vie.
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    Message  Orion Mar 2 Nov - 16:57

    Alors bon voyage... Very Happy

    PARTIE I :
    L'ODYSSÉE


    Chapitre I : De la Terre à la Lune

    Il y a deux ans, Scrooge décida d'investir dans les voyages spatiaux. Des milliers de navettes et autres engins spatiaux furent construits. Ils avaient tous un point en commun : tous les engins portaient la marque S.McD. L'an dernier seulement fut construite la première base lunaire suite à la découverte d'eau gelée dans ses grottes. Un convoi exceptionnel allait alimenter la base de vie ; parmi ces centaines de personnes il y avait Scrooge et ses neveux.

    Ils se trouvaient dans un module lunaire propulsé par l'hydrogène contenu dans l'eau. Les savants avaient réussi à utiliser l'eau comme carburant et maintenant que la base Espérence était construite cette dernière servait de principale station-service. Le moteur se trouvait à l'arrière du véhicule et ne faisait aucuns bruits dans le vide de l'espace. Le convoi était encore à des milliers de kilomètre de la Lune mais déjà celle-ci brillait de milles éclats. Ses cratères étaient bien visibles et il était possible d'en distinguer de plus petits. A chaque fois que les milliers de kilomètres passaient, des cratères plus petits apparaissaient. Les cinq personnages contemplaient l'immensité du cosmos à travers la vitre de verre quand Donald demanda :
    Comment avez vous réduit le problème de l'apesanteur ?
    Je ne suis pas expert en physique mais selon Gyro Gearloose l'accélération provoquerait une petite pesanteur ainsi que la décélération. Lorsque nous sommes ni en accélération ni en décélération nous sommes normalement en apesanteur mais c'est là qu'interviennent nos chaussures ; ce sont des scratch-shoes, chaussures inventés par un des pionniers de l'espace qui en avait marre de l'absence de gravité. Elles ont une semelle en scratch qui s'agrippe à la paroi du vaisseau.
    Ils regardèrent une nouvelle fois la vitre.
    Cette base a due te coûter une fortune ! Et, que je sache, il n'est pas dans tes habitudes de faire un don de ta fortune. C'est même, je crois bien, la première fois que ça arrive ! A moins que tu ne reçoive quelque chose en retour...
    Tu as deviné Donald. Le gouvernement m'a promis de me laisser la moitié du territoire Lunaire (ce qui n'est pas rien).
    L'appât du gain est toujours ta priorité à ce que je voie, répondit Donald avec ironie.
    Le module avait été projeté d'une station orbitale, en l'occurrence celle d'Orion se trouvant actuellement au dessus de l'Afrique. Le voyage vers la Lune devait durer six heures. L'accélération dura une heure et la décélération devait durer également une heure.
    Une voie parvint du poste de pilotage :
    » Nous allons entamer la décélération. Veuillez vous installer sur vos fauteuils et boucler vos ceintures. Arrivée prévue dans une heure. Il est actuellement 23 heures 15 -heure terrestre-.
    Scrooge et sa famille s'installèrent dans leurs fauteuils, serrèrent leurs ceintures du mieux qu'ils pouvaient et attendirent avec impatience la décélération. Ils eurent l'impression de prendre du poids. Le module vibra un peu et cela pendant une heure.
    Le vaisseau était à moins d'un kilomètre de la surface. Au loin ils voyaient Espérence et rêvaient déjà. Ils espéraient pouvoir faire une ballade. Ils avaient déjà vu les vieilles vidéos des missions Apollo. Ils se disaient que de faire des bonds devait être passionnant. Ils observaient sous leurs yeux le cratère Ruth avec ses 3 kilomètres de diamètre. Le module avançait à une vitesse très faible. Il allait arriver à Espérence. Le commandant envoya un message au poste de contrôle de la base :
    » Demande permission d'alunir. Module lunaire IPA30 avec 95 passagers à son bord. Vaisseau parti de la station d'Orion pour atterrir sur la Lune.
    » Permission accordée. Bienvenue sur la Lune !
    Sur ces mots le convoi arriva à destination. Un immense hangar s'ouvrit et se referma derrière eux. La salle se remplit d'air de façon à ce qu'ils puissent sortir sans mettre de combinaison... Ils étaient dans une salle grande comme un gymnase. Ils attendirent l'autorisation de la tour de contrôle pour sortir.
    » Demande permission de sortir.
    » Permission accordée.
    Ils sortirent en apesanteur. Le commandant resta à bord. Sans doute allait-il repartir immédiatement. Il dit au groupe : ''Merci de votre voyage sur le module lunaire IPA30 commandé par John Royld.'' Ils volèrent jusqu'au couloir. Le premier président Lunaire arriva. Son nom était Floyd Godefroid. C'était un politicien qui avait un esprit d'aventurier. Il invita Scrooge et sa famille à le rejoindre.
    Bienvenu sur la Lune. Mon nom est Floyd Godefroid. Je suis le
    premier président lunaire. Rejoignez moi derrière cette porte. Le célèbre Gyro Gearloose a muni la base d'un système qui enlève l'apesanteur ce qui permet un total confort. Pour votre sécurité la salle d'arrivée n'en a pas été munie. Vos pourrez aussi essayer notre bibliothèque électronique.
    Pourriez vous nous indiquer nos chambres, répondit Scrooge avec
    courtoisie.
    Suivez-moi.
    Ils entrèrent dans un couloir étroit et en apesanteur. Le président indiqua les chambres des visiteurs. Elles étaient simple ; elles ne possédaient que deux lits, sur le mur il n'y avait qu'une affiche (qui représentait le premier homme à avoir marché sur la lune). Le lit ne possédait pas de matelas. Ce n'était pas nécessaire dans un milieu où il n'y a qu'une faible pesanteur. Ils n'auraient pas le temps de visiter la base. Il n'y avait qu'une fenêtre et on pouvait admirer un paysage lunaire. Scrooge déclara :
    ''C'est un peu coquet mais de toute façon nous n'allons pas rester là très longtemps : nous partons après demain à bord de l'Odyssée, le premier vaisseau d'exploration du système solaire.''
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    Message  Orion Mar 2 Nov - 17:07

    Allez la suite ! Je ne vais pas vous monopoliser en lecture quand même... Shocked
    Mais bon la lecture est bonne pour le cerveau !
    lol jaune


    Chapitre II : L'Odyssée

    Nos héros arrivèrent dans ce qui était la plus grande salle d'Espérence. Dans cette salle, avait été terminée la plus grande construction spatiale de tous les temps après la base Espérence. Ils virent un vaisseau spatial haut d'une centaine de mètres et faisant plus d'un kilomètre de longueur. Rien qu'en faire le tour prendrait sans doutes au moins une heure. Un homme vint rejoindre les visiteurs. Il était grand, avait des cheveux ébouriffés mais le plus remarquable était qu'il portait sur son épaule une sorte de petite machine avec la physiologie d'un humain : cette machine avait un bras de chaque côtés d'un cylindre qui, apparemment, lui servait de torse. Au dessus de ce ''torse'' était placée une ampoule. Cette ampoule, qui était située là ou se trouverait la tête pour un homme, avait des teintes de lumière différentes ; elle semblait passer, de temps à autre, d'un éclat très vif à une lumière pâle et froide. Au pied des deux petites pattes mécaniques de l'engin se trouvaient des bottes de poupées. Ces bottes servaient peut être a être le moins bruyant possibles lorsqu'il marchait car bien qu'il soit pour l'instant sur l'épaule de l'homme, ses ''jambes de fer'' lui permettraient sans aucunes hésitations à marcher. Mais revenons sur l'homme : il portait un gilet vert, un long pantalon violet et un tricot vert (sous son gilet). Il mettait sur son visage de petites lunettes rondes et, par dessus ses cheveux, un petit chapeau qui lui tenait à la tête grâce à une ficelle élastique de couleur rouge. Cet homme, nommé Gyro avait un visage jeune mais aussi une grosse circonférence crânienne ce qui laissait présumer qu'il avait d'énormes capacités intellectuelles. En effet il était le concepteur de l'Odyssée ; il en avait dessiné les plans, avait commandé ou fabriqué les pièces qui constituaient le vaisseau.
    Salut Gyro, comment vas-tu ? Dit Scrooge.
    Bonjour M. McDuck ! Le voyage s'est bien passé ?
    Arrête de m'appeler ''M. McDuck''! Appelle moi ''Scrooge''. Aussi non le voyage s'est bien passé. As-tu bien été traité en ce nouveau lieu ?
    Oh oui ! J'ai été traité comme un dieu ! L'Odyssée est terminé. Les membres de l'équipage répètent sans relâche leurs fonctions. Mais ne restons pas ici, rentrons dans le vaisseau.
    Il actionna l'ouverture de la porte de l'Odyssée. Cette ouverture se déroula à la manière d'un pont-levis mais le matériau de la porte n'est pas, comme le pont-levis, en bois mais en métal. Une fois la porte franchie les personnages arrivèrent dans un très long couloir. De part et d'autre de celui ci se trouvaient un très grand nombre de portes. Ils marchèrent pendant près d'un quart d'heure dans celui-ci jusqu'à arriver à une impasse. Sur l'impasse était située une porte fermée par un système de carte passe. Gyro s'arrêta et indiqua au reste du groupe leur chambre.
    Voici vos chambres.
    Peux-tu nous les ouvrir ?
    Mais bien-sur !
    Il ouvrit deux chambres : une pour Scrooge et une autre pour Donald et ses neveux. Huey, Dewey et Louis accoururent vers leur chambre pour y déposer leur pesantes valises. Une de leur valise contenait le Manuel des Castors Juniors originel. C'était un gros bouquin, pesant, contenant plusieurs milliers de pages, avec la couverture détachée et, sur celle ci, l'insigne des Castors Juniors qui ressemble à un iris renversé.
    Pourquoi avez vous emporté ce bouquin ? Il prend la moitié de vos affaires, questionna Donald.
    Pour avoir le grade de Général des Castors Juniors nous devons trouver et compléter une information que le livre n'a pas.
    En effet celui-ci n'avait jamais failli une seule fois. Lorsqu'ils déposèrent le livre sur une commode ils en profitèrent pour observer leur pièce. Elle était de forme carré, simple. Elle possédait deux lits dé-pliables et deux commodes. La pièce possédait une grande vitre derrière chaque lit qui permettait d'observer l'immense vide du cosmos. Ils eurent juste le temps de déposer toutes leurs affaires que Scrooge vint les chercher pour une visite guidée de l'Odyssée.
    Comment ferons nous pour nous laver ? Demanda Huey.
    La pièce où se trouve les douche tourne sur elle même très vite, ce qui donne un effet de pesanteur, répondit Scrooge. Les toilettes sont aussi munis de ce système.
    Ils sortirent de leur chambre pour se retrouver dans le couloir. Gyro ouvrit la porte fermée avec une carte-passe. Nos héros entrèrent dans une immense salle. De chaque côtés de la pièce était placé de petits vaisseaux pouvant transporter 4 ou 5 personnes. Ces vaisseaux étaient sans doutes hybride : ils pouvaient aussi bien voler dans les airs que dans l'espace. Gyro s'arrêta pour nous présenter les P480X car tel étaient leurs noms.
    Voici nos petits bijoux technologiques, les P480X.
    A quoi servent-ils ? Répondit Louie.
    Ils exploreront la surface des astres rencontrés. Bien sur ne comptez pas sur l'Odyssée pour faire ce travail. Il est bien trop lourd à faire décoller d'une planète. C'est surtout pour cette raison qu'il a été construit sur la Lune.
    Si je comprends bien, dit Donald, ce sont des vaisseaux capables aussi bien de voler dans l'espace que sur un astre.
    Exactement ! Et ils sont capables de transporter 4 personnes. Scrooge, puis-je vous parler en privé ?
    Scrooge s'avança vers lui. Gyro lui montra un tube dépassant du P480X.
    Ces vaisseau sont bien armés conformément à votre demande. Vous pourrez les utiliser en cas de guerre ou d'attaque extraterrestre -allez savoir-. Mais je suis toujours contre ces armes qui sont largement supérieures à celles des ennemis.
    Ce n'est pas vraiment pour ça que j'ai commandé ces armes. Je croyais que tu avais deviné ! Notre seul danger actuel est la chute d'un astéroïde.
    Il est vrai que je n'avais pas pensé à ça.
    Gyro haussa sa voix et dit au groupe : ''Il y a des dizaines de salles comme celle-ci dans le vaisseau mais dans chaque salles les vaisseaux sont différents : par exemple, dans une salle se trouvent des vaisseaux capables de transporter des bases entières à la surface de planètes.''
    Les personnages prirent un escalier montant au dessus de cette salle. Ils arrivèrent dans le cockpit principal. Plusieurs hommes -et femmes- étaient déjà présents à s'entrainer à leur tâche. Scrooge s'adressa à l'homme situé devant le poste de pilotage :
    Bien le bonjour Colonel Jake !
    Toutes mes salutations M. McDuck.
    Comment vous en sortez-vous ?
    Je connais parfaitement le fonctionnement du vaisseau.
    Bien.
    Sur ces mots Scrooge s'éloigna du colonel pour nous raconter qui il était :
    ''Le colonel Jake a participé à la deuxième grande guerre et en est revenu indemne. Il a sauvé plusieurs milliers de personnes lorsqu'il a déjoué un attentat.''
    Cet homme avait le palmarès le plus impressionnant de l'histoire de l'armée de l'air. Il avait effectué, entre-autre le plus grand nombre d'heures en avion de chasse connu. C'était surtout pour cette raison qu'il est devenu Commandant de l'Odyssée.
    Ils redescendirent l'escalier pour se retrouver dans la salle des P480X.
    Est-ce que ça vous dirait de faire un petit tour ? Questionna Gyro.
    Un tour en P480X ! J'ai toujours rêvé de monter un avion de chasse, s'écria Dewey.
    Ce n'est pas dangereux pour les enfants ? Demanda Donald.
    Pas le moindre du monde.
    Alors oncle Donald... Dit ''oui'' s'il te plait !
    C'est entendu.
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    Message  Orion Mer 3 Nov - 16:12

    Allez la suite !


    Chapitre III : Sortie sur la Lune

    Gyro demanda à deux pilotes de les accompagner. Donald et Huey prirent le premier vaisseau tandis que Scrooge, Dewey et Louie prirent le suivant. Ils entrèrent dans leur vaisseau respectif et attendirent l'ouverture des portes.
    Le P480X n°1 avança vers la façade ouest de la salle dépourvue de vaisseau. Une très grande porte s'ouvrit sur une autre salle, beaucoup plus petite. Les deux vaisseaux étaient rentrés dans celle-ci quand la première porte se referma. Une seconde porte, sortant sur l'extérieur, s'ouvrit. L'air contenu dans la salle s'échappa à l'extérieur et l'on crut voir une sorte d'onde. La salle devint toute floue puis tout revint à la normal. On entendit les bruits des moteurs en surchauffe.
    Les P480X partirent à une vitesse exceptionnelle. En à peine dix secondes les vaisseaux étaient au dessus de la base Espérence. Ils devaient déjà être à une hauteur de 600 mètres. De là on pouvait donner une estimation de 5 kilomètres à l'envergure de la base. Au loin on pouvait observer des foreuses géantes qui travaillaient sans relâche à extraire l'eau du manteau lunaire.
    En moins de dix minutes les P480X étaient à au moins 4 cratères de la base. Ces vaisseaux étaient de petits bijoux technologiques. En effet, ils avaient contés plus de 200 milliards de dollars d'investigation. Au bout de cinq cratères plus poussiéreux les uns que les autres, les deux vaisseaux se préparèrent à atterrir. Ils empruntèrent un couloir à peu près plat pour enfin arrêter les moteurs sur le sol Lunaire gelé.
    Ils revêtirent leur scaphandre avant d'ouvrir les portes. On vit de nouveau ce même effet d'échappement de l'air dans le vide spatial. Suite à la demande des enfants, ceux-ci furent les premiers à poser leurs pieds sur le poussiéreux sol Lunaire. Leurs grosses bottes s'enfoncèrent dans la couche de poussière. Lorsqu'ils retirèrent leurs pieds ils furent assez heureux d'avoir laissé leurs empreintes sur ce nouveau territoire, surtout qu'ils savaient qu'elles allaient rester là pour un moment.
    Gyro en profita pour nous faire un petit cours d'astronomie sur l'origine de la Lune : Parmi les nombreuse hypothèse la plus solide disait que la Terre juvénile fut frappée par un astre de la taille de Mars nommé hypothétiquement Téhia. Elle éjecta de la matière dans l'espace qui se rassembla pour donner un nouvel astre ; la Lune.
    Huey, Dewey et Louie avait déjà prévu de petites capsules pour contenir de la poussière lunaire. Ces capsules avaient été préparées depuis longtemps car elles portaient des inscriptions. Ils avaient amenés une capsule par astre qu'ils allaient visiter. Dewey se chargea de ramasser la poussière grisâtre et la mit dans la capsule prévue à cet effet.
    Tout l'équipage fit une petite ballade avant de rentrer, en faisant de grands bonds, aux vaisseaux. Ils décollèrent pour rejoindre l'Odyssée.
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    Message  Orion Jeu 4 Nov - 16:33

    Chapitre IV : Décollage

    Les moteurs de l'Odyssée s'allumèrent. Scrooge et sa famille étaient postés dans le cockpit principal. Des fauteuils leurs étaient réservés. Gyro dirigeait les opérations essentielles au décollage. Puis, il laissa le colonel Jake prendre le relais.
    » Nous allons démarrer les moteurs. Vous aurez l'obligation de ne pas bouger de vos fauteuils pendant un quart d'heure. Si l'envie de vomir vous prend, sachez que des sacs prévus à cet effet sont à votre disposition sous vos fauteuils. Bon voyage à bord de l'Odyssée.
    Ce dernier mit en marche, d'un simple bouton tous les moteurs. Le vaisseau n'allait pas perdre toute son énergie dans ce décollage car il avait été conçu pour plusieurs accélération - décélération. Pour que ce décollage ait lieu la salle où avait été fabriqué le vaisseau a été détruite. Les membres de l'équipage étaient tous bien attachés à leur fauteuils et heureusement car ils furent tous plaqués contre ces derniers lors de l'accélération. Elle fut maintenue pendant un quart d'heure et à chaque secondes de ce quart d'heure elle prenait de la vitesse. Après ce douloureux passage, le vaisseau maintiendrait cette vitesse et la garderait jusqu'à la décélération. Les membres de l'équipage, allant aussi vite que le vaisseau n'eurent plus besoin d'être attaché à leur fauteuil. Ils se levèrent. Le médecin du bord, nommée Tanya Owlpeel, fit le tour des fauteuils pour voir s'il n'y avait pas de blessés. Près de dix blessés dans tout le vaisseau furent signalés. Heureusement pour eux ils reprirent vite possession de leur corps. Tanya avait fait dix années d'études dans une grande université du Canada. Elle avait l'apparence d'une indienne. C'était le plus brillant médecin du Canada et elle avait été préparée à tous cas d'épidémie extraterrestre. Une chose était sûr : si une personne pouvait soigner une épidémie inconnue c'était bien elle.

    Chapitre V : Lune-Vénus

    Le vaisseau avançait très rapidement dans le vide spatial. Il devait arriver aux alentours de Vénus dans 1 semaine. Il n'y aurait pas d'arrêt ; l'Odyssée y lâcherait un vaisseau capable de transporter une base avec 15 scientifiques à son bord. Ces derniers devraient se débrouiller seul à la surface de la planète la plus chaude du système solaire. Il était impossible à l'Odyssée de s'arrêter sans perdre une trop grosse quantité d'énergie. De plus, s'il s'arrêtait il absorberait une trop grande quantité de radiations car son bouclier ''anti-radiations'' est prévu pour tenir pendant 3 mois, ce qui est approximativement la durée totale de cette première sortie de l'Odyssée. Au bord de l'Odyssée était installée la dernière génération de bibliothèque informatique. D'une simple demande vocale, ce système était capable de donner accès à n'importe quel ouvrage, article ou magazine. Il était aussi pourvu d'un accès à tous les films sortis et à la télévision. Donald essaya.
    » Système, affiche moi le film ''La guerre des étoiles'' de Georges Lucas s'il te plait.
    » Voulez vous voir la version originale, la réédition de 1990, la version 3D de 2010 ou la version 4D de 2018 ?
    » Système, affiche moi la version 4D.
    » Veuillez vous installer sur le fauteuil derrière vous.
    Donald s'assit sur le fauteuil. Un écran se déplia devant lui et les lumières s'éteignirent. Une paire de lunette sortit d'une capsule de son fauteuil.
    » Veuillez mettre ces lunettes et attendre le commencement du film.
    » J'ai maintenant conscience te tes capacités. Je te remercie de tes services.
    Après cet instant il passait quasiment tous les jours avec le système. Chaque salle en était pourvu et il était capable de faire énormément de choses en même temps. Huey, Dewey et Louis quand à eux s'en servaient pour lire des observations de grands scientifiques tels que Galilée. Ils s'en servaient aussi pour compléter leurs observations afin de les écrire dans le manuel des Castors Juniors. Tous les jours Scrooge allait dans une salle fermée par des verrous. Seul lui avait la combinaison qui permettait de les ouvrir. A l'intérieur de cette immense salle était étroitement placés 300 mètres cubes d'argent liquide. Seule une partie de sa fortune était installée dans le vaisseau. Toutes ces pièces avaient une valeur sentimentale pour Scrooge. Elles lui rappelaient un échec, une réussite, une aventure voir même un amour... Il avait emporté ces pièces dans l'espoir de trouver un endroit à l'abri des voleurs aux confins du système solaire. Il allait tous les jours dans cette pièce pour -une occupation étrange, me diriez vous- se baigner dedans. Il était la seule personne au monde portant une maladie ne portant pas de nom qui est liée à la présence d'or sur la peau et provoquant un assèchement de celle-ci. Il plongeait dans les pièces, creusait des galeries. Parfois, il se mettait à construire des choses avec ses sous. Des fois cela ressemblait à un minuscule château.
    Ils étaient à deux jours de Vénus et déjà ils pouvaient voir les épais nuages de l'étoile du berger. On comprenait bien pourquoi elle portait le nom de la déesse romaine de la beauté. Ses nuages étaient majestueusement disposés en bandes et brillaient de milles éclats. Il était impossible d'observer la surface de cet enfer. Ses nuages, étant principalement composés de dioxyde de carbone et de dioxyde de souffre, lui donnaient le plus fort effet de serre du système solaire et lui faisaient atteindre la température de 460°C qui est bien supérieure à celle de Mercure pourtant bien plus proche du Soleil que ne l'est Vénus. L'étoile du berger a un rayon de 6 051km ce qui en fait l'astre le plus comparable en taille à la Terre du système solaire.
    L'Odyssée allait entreprendre une légère décélération qui lui permettrait de lâcher ''le vaisseau-base''. Les quinze scientifiques qui allaient partir sur Vénus s'entraînaient depuis des années à la survie en milieu hostile. Ils avaient tous l'espoir de revoir un jour leur Planète Mère et voir même de trouver une forme de vie bactérienne dans les nuages de gaz brulants de leur nouvelle Terre. Ces scientifiques connaissaient mieux que quiconque les plans de la futur base. Elle avait un nom prédéfini : Vénusia.
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    Message  Orion Dim 28 Nov - 11:19

    Chapitre VI : L'envol de Vénus I

    Le vaisseau Vénus I -c'était le nom du ''vaisseau-base''- était dans la soute de l'Odyssée. A son bord, les quinze scientifiques étaient prêts à être largués dans le vide cosmique. Vénus emplissait la moitié du ciel. La décélération de l'Odyssée était terminée. Il ne pouvait y avoir qu'un essai. Vénus I était heureusement muni de propulseurs qui lui permettraient d'atterrir à la surface sans dégâts. Le vaisseau fut largué. En moins de deux heures il n'était plus visible de l'Odyssée qui s'était considérablement éloigné de l'étoile du berger. Vénus I avait pénétré la haute atmosphère. Il était à près de 70 km de la surface. Le vaisseau avait été conçu pour résister à l'acide sulfurique très présent dans cette zone de l'atmosphère vénusienne sous forme de petites gouttelettes. Il passa cette zone sans trop d'encombres. Il passa aussi les couches de nuages plus opaques les uns que les autres. Les quinze scientifiques purent admirer bien qu'assez aveuglément les nuages vénusiens. Ils n'avaient aucunes notions de distances et de tailles. A chaque secondes qui passaient ils réduisaient la vitesse de Vénus I grâce à ses propulseurs. Le vaisseau était à près de 48km de la surface ; il allait sortir de la couche nuageuse. En quelques instants les scientifiques, alors plongés dans la vue opaque des nuages, purent admirer avec émerveillement le sol de Vénus. Ils avaient pénétrés la basse atmosphère quasiment transparente. L'équipage observait le sol de Vénus. Ils pouvaient référencer des collines, plaines, plateaux, et en arrière plan des montagnes et volcans. Ils pouvaient voir au fond d'un canyon un liquide rouge orangé parsemé de bulles éclatant à sa surface. Il ne fallait pas être un scientifique pour deviner que ce qu'ils observaient était de la lave. Partout où ils regardaient, on pouvait voir des roches de toutes tailles. Ils allaient atterrir dans une plaine où il installeraient Vénusia. Ils ne virent plus que la surface orangée de leur destination. Ils allaient atterrir.

    Chapitre VII : Le premier homme sur Vénus

    Les quinze scientifiques étaient saints et saufs. Il leur fallait maintenant espérer que Vénus I résiste à la pression de l'ordre de 90 bars qui règne dans cet enfer. Ils demeurèrent silencieux pendant près d'une demi-heure. Après ce temps, ils furent soulagés de savoir que le vaisseau résistait à la pression. Maintenant il leur fallait envoyer un homme à l'extérieur qui aurait l'honneur d'être le premier homme à marcher sur Vénus. Il pourra aussi confirmer l'efficacité des combinaisons vénusiennes. L'homme en question avait déjà été désigné. Son nom était Isaac Gunten, un brillant allemand. Il avait fortement contribué à l'étude de Vénus. Il revêtit la combinaison construite spécialement pour Vénus. Le sas s'ouvrit. La caméra extérieure était prête à filmer le plus gros événement spatial depuis le premier pas de l'homme sur la Lune commit par Neil Armstrong. Il descendit l'échelle avec difficulté. La combinaison avait résisté à la pression et à la chaleur. Isaac Gunten posa son pied sur Vénus. Les hommes restés sur Vénus I envoyèrent de toute hâte un message à l'Odyssée :
    » Odyssée, ici Yanis Tagh du vaisseau-base Vénus I – Nous avons réussi l'atterrissage – Le vaisseau résiste à la pression – Nous avons l'honneur de vous annoncer la première sortie de l'homme sur Vénus - Gunten a accompli avec brillance sa première sortie - La combinaison a tenu le choc et il est actuellement en train de rentrer au vaisseau – il nous reste une mission ; monter la base – Yanis Tagh – vaisseau-base Vénus I – pour construire la base Vénusia – à 12 heures 05 heure terrienne – Terminé.
    La nouvelle parvint jusqu'à l'Odyssée. Tous les hommes du vaisseau firent la fête. L'information fut relayée par l'Odyssée à la Terre. Isaac Gunten eut l'honneur d'intégrer le panthéon des grands astronautes. A Berlin, dans son pays natal, une statue fut érigée. Non seulement l'atterrissage avait réussi mais la première sortie vénusienne avec la réussite des combinaisons vénusienne aussi. L'équipage de Vénus I devait maintenant se débrouiller seul pour construire Vénusia.

    Chapitre VIII : Vénusia

    Vénus I était en enfer. Les 15 scientifiques allaient aborder la partie la plus périlleuse la mission. Ils devront monter la base vénusienne Vénusia. Le vaisseau avait dans son immense cale la base dépliante. L'équipage devait déposer la base à l'extérieur. La cale était détachable. Les scientifiques firent s'envoler le vaisseau avec le peu d'énergie qui lui restait. Le pilote nommé Gilles Spartus pilota le vaisseau. Ce dernier se souleva d'une centaine de mètres. La base se déplierait si elle entrait assez vite en contact avec le sol. Vénus I largua sa cale. Elle tomba en chute libre jusqu'à percuter le sol vénusien. En moins de cinq minutes elle s'était dépliée pour laisser place à une base grande de 500 mètres. C'était bien peu mais déjà suffisant pour des scientifiques passionnés. Les ingénieurs qui avaient participé à la construction de cette base dépliante avaient fait un travail de titans. Ils avaient menés à bien leur mission. La base était construite. Les scientifiques firent atterrir le vaisseau à 30 mètres de la base. Il était allégé de plusieurs tonnes. Il fallait qu'une personne entre dans Vénusia et qu'elle active les systèmes de sécurité. Gunten se porta volontaire pour cette mission. Il revêtit pour la deuxième fois sa combinaison. Il sortit du vaisseau et se dirigea à pas lents vers le sas de la base. Il en activa l'ouverture après 10 minutes de lente marche. L'air brulant s'engouffra dans Vénusia. Gunten s'avança vers le poste de contrôle du système de sécurité. Il activa tous les circuits. Les systèmes de ventilation se mirent en marche. L'astronaute enleva sa combinaison. L'air était respirable. Il fut parcouru d'un profond soulagement. Il envoya un message à Vénus I grâce aux radios de la base :
    » Ici Gunten. Réanimation de la base réussite – Air – Respirable – Température – 19°C – Je vous attends avec impatience – Si vous me cherchez, je suis au garde-manger.
    » Ici Gilles Spartus – Nous arrivons – Il faut que tu ouvres le sas pour les vaisseaux – à 100 mètres vers l'ouest de ta position.
    » J'y suis – J'appuie sur le bouton d'ouverture du sas – Vous pouvez entrer.
    Vénus I décolla une nouvelle fois, se plaça au dessus de l'ouverture et descendit. Il atterrit, l'air emplit la salle et l'ouverture se referma. Les quatorze scientifiques sortirent du vaisseau et se dirigèrent vers Gunten.
    Voici notre nouvelle Terre !
    J'espère que les chambres sont grandes...
    Nous avons encore la possibilité d'envoyer un message à l'Odyssée. Après ce laps de temps il sera hors de portée de nos radios.
    Dans chaque salle de Vénusia était installées des radios. Elles permettaient d'envoyer un message en cas de n'importe quel problème.
    Dans une semaine, arrivera un satellite très puissant permettant de relayer nos conversations à la Terre.
    Je suppose qu'ils l'ont déjà envoyé.
    Oui. Vous êtes vous déjà demandé à quoi servent les petites fusées qu'on a emmené avec nous dans Vénus I ?
    Non, expliquez moi.
    Dès que le satellite arrivera, nous pourrons lui envoyer des échantillons de roche vénusienne et de tout ce qui est susceptibles d'intéresser les savants terriens. Lorsqu'il sera temps, le satellite retournera sur Terre avec tous les échantillons.
    Gunten envoya le dernier message que recevrait l'Odyssée :
    » Odyssée – Ici Gunten sur Vénusia – Ne savons pas.... Si vous recevrez...message – Montage de la …. réussite...Attendons avec impatience ...satellite... Vénus II.

    Commandant Jake, nous avons reçu une nouvelle transmission de Vénus : voulez-vous l'entendre ?
    Le commandant tourna son fauteuil et, une coupe de champagne à la main, dit :
    Que dit-il ?
    Voici le message : » Odyssée – Ici Gunten sur Vénusia – Ne savons pas.... Si vous recevrez...message – Montage de la …. réussite...Attendons avec impatience ...satellite... Vénus II.
    Alors ils ont réussi... Walter, buvez avec moi cette coupe de champagne !
    La coupe de champagne était emballée dans du papier hygiénique avec une paille sur le dessus de la bulle. Le vaisseau était à vitesse constante ; ils étaient en apesanteur. Ils allait refaire une accélération pour se diriger droit sur Mercure.

    Chapitre IX : De Vénus à Mercure

    L'Odyssée était reparti dans le vide spatial. L'éclat impressionnant de l'étoile du berger s'estompait. Le vaisseau allait tout droit sur Mercure. Cette petite planète était la plus proche du système solaire -connue- . Elle ressemblait, de loin, à la face cachée de la Lune. Ses immenses plaines auraient été formées par sa lointaine activité volcanique. Certaines auraient été formées par des coulées de lave et d'autres par des explosions. Le noyau de Mercure était métallique et liquide, faisait plus de 60% de la masse de la planète et surtout, était énorme. L'Odyssée allait larguer des sondes et un énorme télescope sur ce gros caillou brûlé, sans atmosphère et sans satellite. Les scientifiques avaient ajouté un télescope parmi les sondes dans le but de trouver la légendaire planète Vulcain ou une hypothétique ceinture d'astéroïdes qui expliquerait l'étrange excentricité de l'orbite de Mercure. En une journée mercurienne la petite planète faisait deux révolution autour du Soleil. 3000 ans avant J.C, les Sumériens observaient déjà cet astre. Mercure portait le nom de l'équivalent romain de Hermès, dieu des messagers.
    De l'Odyssée, on pouvait déjà voir quelques uns des plus gros cratères de Mercure. En ce moment même, le relayeur radio et télescope Vénus II orbitait autour de l'étoile du berger. Scrooge était dans sa chambre. A travers le hublot, il observait l'énorme Soleil qui l'éclairait. Il rêvait. Quand l'homme pourrait t-il explorer la surface du Soleil ? En serait t-il un jour capable ? Un message retentit des hauts-parleurs de la pièce.
    » M. McDuck est demandé au cockpit principal. Merci de vous y conduire.
    Scrooge se dirigea vers la pièce où travaillaient sans relâche des gens depuis le départ. Bien sur, ils se relayaient.
    Bonjour M. McDuck, dit John Similor, je suis le responsable en chef des radio-communications.
    Que se passe t-il ?
    Eh bien... Nous avons reçu une communication de Vénus. Elle a été envoyé par un scientifique de Vénusia puis renvoyée ici par Vénus II.
    Faites la moi écouter.
    La voici : » Ici Yanis Tagh de la base Vénusia – Le relayeur radio Vénus II a été, comme vous le savez, muni d'un puissant télescope – Nous avons enregistré des images qui ont affolé Vénus II – Les voici – Cette chose passera au environs de Mercure dans trois jours – C'était Yanis Tagh, membre de l'équipage de Vénus I - de la base Vénusia – à 16 h 15 -heure terrestre.
    Faites moi voir la vidéo.
    Attention au choc alors...
    Similor lança la vidéo. Scrooge crut d'abord à un trucage. Mais tout bonnement réfléchi, il n'y avait aucunes raisons d'une farce de la part des vénusiens.
    Quoi que cela puisse être, il faut que nous nous en approchions.
    » A tout l'équipage de l'Odyssée. Nous allons entamer la décélération. Nous serons en orbite autour de Mercure dans 15 heures. Je sais que ce sera très long mais veuillez rester dans vos fauteuils. Le système de bibliothèque sera à votre disposition. Bon voyage à bord de l'Odyssée.
    Il faut que vous rentriez dans votre chambre. Bonne décélération.
    Scrooge se rendit à sa chambre, s'installa dans son fauteuil et demanda au système d'afficher ''La ruée vers l'or'' de Charles Chaplin.

    Chapitre X : La nouvelle ruée vers l'or

    Le vaisseau était en orbite autour de Mercure depuis deux heures. L'équipement d'observation avait été largué sur la planète. Les scientifiques profitèrent du temps qui restait à l'Odyssée avant de rentrer sur la Lune pour observer le Soleil. Tous les instruments en leur possession étaient en marche. La chose de la vidéo de Vénus II allait passer à 1000 km de Mercure. Il était évident qu'il ne fallait pas laisser passer un occasion pareille d'observer un astre inconnu. Les scientifiques avaient envoyé des sondes qui, tel des puces, s'accrocheraient à l'astre. Était-il le fameux Vulcain ? Non, il était beaucoup trop petit pour ça.
    Les sondes arrivèrent au lieu de rencontre. L'astre était visible à l'œil nu. Les détecteurs des sondes s'affolèrent. De plus, elles étaient fortement attirées par l'astre. Il était à 500 km. Elles eurent beau essayé de se libérer de cette influence gravitationnelle en vain. L'astre possédait une escadrille de satellites et même des anneaux. Sa masse devait être énorme.
    Les sondes de dirigeaient à toute vitesse sur Vulcain – après tout, l'astre répondait à toutes les caractéristiques pour être Vulcain et c'était sans doute lui qui perturbait l'orbite de sa voisine Mercure – . Elles enregistraient tout ce que leurs instruments leur permettaient de savoir. Le miracle allait se produire. Au lieu de s'écraser contre Vulcain, elles allaient se retrouver en orbite jusqu'à ce que l'inévitable arrive. Les caméras pouvaient à présent filmer la surface de Vulcain. Si cet astre était considéré comme une planète, il serait classé dernier dans ''les planètes de la plus grande à la plus petite''. C'était par contre un excellent candidat à la catégorie ''planète naine''. La surface de la planète naine -si on pouvait la qualifier comme tel- était d'un jaune uniforme. Malheureusement pour elle, elle risquait d'être pillée dans le temps et de ne plus exister dans un millénaire, à moins que l'homme ne décide de la protéger. Ce jaune était un des métaux les plus précieux au yeux de l'homme. C'était de l'or.
    Les sondes envoyaient leurs données en continu à l'Odyssée. Beaucoup des ses membres étaient tombés dans les pommes (comme Scrooge), d'autres étaient paralysés d'émerveillement. Le commandant dit une phrase que l'équipage ne serait pas prêt d'oublier : ''J'espère qu'on ne touchera pas à ce magnifique caillou...''
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    Message  Orion Mar 30 Nov - 19:33

    Pour la suite, le vaisseau va rentrer sur la Lune...
    Pour ceux qui ont suivi, qu'imaginez vous qui puisse se produire ?

    Allez, je révèle ma réponse demain promis...
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    Message  Orion Mer 8 Déc - 17:45

    La suite !!

    Chapitre XI : Nous ne sommes pas seuls...

    » Odyssée, ici Tagh de la base Vénusia – Nous avons fait la plus grande découverte du siècle, enfin je crois... Abrégeons, NOUS NE SOMMES PAS SEULS – Voilà, je pense que c'est clair – Cette semaine, nous avons fait une sortie avec Vénus I dans la couche de nuages - Nous avons récoltés des échantillons de gaz - lors du passage en laboratoire nous avons détecté la présence d'un gaz normalement quasi absent en cet enfer – ce gaz était en pleine production – quelque chose dans le pot produisait de l'oxygène – il était évident que nous devions passer l'échantillon au microscope – Nous cherchâmes pendant près d'une heure une vie quelconque – après cet heure de dur labeur nous tombâmes nez à nez avec la première forme de vie vénusienne connue – Cette bactérie ou quoi que ce soit d'autre avait une forme totalement inédite. Elles possédait des membres qui s'apparentaient à des ailes ainsi qu'un corps en trois parties distinctes – cet être ressemblait plus à un être multicellulaire complexe qu'à une simple bactérie – Nous espérions qu'à partir de ce moment nous trouverions d'autres créatures vénusiennes mais pour l'instant en vain – Seulement cette bestiole microscopique qu'on a nommé une Guntenophillie, du nom de son découvreur – Le plus intéressant est que nous avons découvert que les guntenophillie sont organisées en sociétés complexe tel les fourmis, voir l'homme – Nous pensons que les autres formes de vies vénusiennes sont au moins mille fois plus petites que les guntenophillie – Ces derniers seraient alors l'espèce dominante des nuages vénusiens – Mais ce n'est pas tout, hier, lors d'une de nos sorties de routine, nous avons eut la curiosité d'aller observer des coulées de laves – Nous avons regardés, émerveillés la lave qui coulait au fond d'un canyon – Et, que vous nous croyez ou non, nous avons vus une silhouette longue d'au moins trente mètres s'apparentant à un serpent dans la lave, puis plus rien – Nous pensons donc que la vie vénusienne dans l'atmosphère de la planète est tellement petite qu'elle est invisible à nos microscope (à part pour les guntenophillie) et qu'une vie géante traverse paisiblement les étendues de laves de la planète – C'était Yanis Tagh – De la base Vénusia pour le vaisseau Odyssée – à 18h 32 – heure terrienne.

    Chapitre XII : Éruption

    Toutes les personnes ayant entendu le massage étaient en état de choc. Leur voisine Vénus était peuplée par des êtres microscopiques. Parmi les membres du vaisseau, certains scientifiques, qui étaient jusqu'à présent sur que la Terre était la seule demeure de vie de l'univers, purent laisser tomber leurs causes. Elles avaient gâchées leur vie. Lorsque ils reprirent conscience ils furent parcourus d'une immense satisfaction. Après tout, disaient-ils, nous ne sommes pas seuls dans l'univers et, qui sait, peut être des formes de vies beaucoup plus intelligentes nous observent... Ils éclatèrent de rire et burent une bonne bouteille de champagne.
    Le vaisseau était toujours en orbite autour de Mercure. Il avait été placé là dans le but d'étudier le Soleil qui nous éclaire depuis la nuit des temps. Sa masse représentait 99,86 % de la masse de tout le système solaire. Autour de lui gravitaient paisiblement 8 planètes, au moins 5 planètes naines et une infinité d'astéroïdes, comètes et autres débris spatiaux. Il brille depuis 4,6 milliards d'années et continuerait à briller dans les 12 milliards d'années à venir. Malheureusement la Terre ne sera, depuis longtemps, plus là pour l'admirer. Le Soleil aura son diamètre multiplié par 100. Toutes les planètes telluriques seront détruites sauf Mars.
    L'homme est pour l'instant dans l'incapacité d'envoyer des sondes à sa surface (atteignant facilement les 5800 kelvins). D'ailleurs il ne pourra sans doutes jamais la visiter.
    L'Odyssée observait silencieusement. Tous les détecteurs guettaient la moindre activité suspecte dans l'espoir d'assister à une éruption solaire. La matière qu'expulse le Soleil se retrouve à plusieurs milliers de kilomètres d'altitude dans la couronne solaire. Elles ont l'apparence de bagues géantes de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre.
    Un jour, les appareils, tous dirigés vers le Soleil, s'affolèrent et enregistrèrent une onde de Moreton ou autrement dit un tsunami solaire :
    Voilà qui est intéressant... très intéressant même.
    Quoi donc ?
    Le Soleil.
    Eh bien...Qui a t-il ?
    Regardez cette vidéo...
    Oh mon Dieu... C'est une onde de Moreton ?
    Exactement.
    Quelle surprise...Je ne m'attendais pas à voir ça !
    Et ce n'est pas tout...
    Qui a t-il ? Magnifique ! Une éruption solaire enchaîne à ce tsunami ! Aujourd'hui c'est le carton plein ! Il faut que nous annonçons ça aux autres.
    L'Odyssée avait accomplie sa mission, elle avait filmé et étudié une éruption solaire en plus d'une onde de Moreton. La dernière étape du voyage était le retour sur la Lune prévu dans une semaine. Maintenant l'équipage pouvait se reposer et admirer le magnifique paysage de Mercure accompagné d'un énorme Soleil. C'est alors qu'un message de la plus grande importance parvint au vaisseau.
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    Message  Orion Mer 8 Déc - 17:47

    Bon en exclusivité la 3eme partie !!
    Je ne sais pas si quelqu'un suit encore l'histoire mais si oui, pourrait-il se manifester ? Car je risque d'arrêter...


    PARTIE III :
    LE CHEVALIER NOIR


    Chapitre XIII : Interlude sur Terre : Le chevalier noir

    le New York Times (n°18512 – Décembre 1986 )
    Le vieux Scrooge McDuck a été Vendredi témoin du plus grand vol d'Arsène Lupin, un gentlemen cambrioleur aussi connu sous le nom du chevalier noir. Gyro Gearloose, un brillant inventeur avait créé un dissolvent universel nommé le Dissoutou©. Cette substance était capable de dissoudre touts les matériaux existants sauf le diamant. Arsène Lupin annonça son futur vol, ou plutôt le vol de son ami le chevalier noir, disait-il, qui était toute la fortune du riche vieillard. Lors de sa sortie de reconnaissance au coffre du milliardaire McDuck il prit le Dissoutou©, un petit sac de poudre à diamant ainsi qu'une armure écossaise. Le dissolvent était contenu dans un pot de diamant. Il avait en main tout ce qu'il lui fallait pour accomplir le crime parfait. Il mélangea la poudre de diamant à de la colle, s'étala sur l'armure et recouvrit le tout du Dissoutou©. Il était à présent invincible. Il se dirigea vers le coffre et détruisit tout sur son passage. Arrivé au seuil de la porte du coffre, le vieux Scrooge réussit à le faire tomber, grâce au tapis rouge de la pièce. Le chevalier noir se retrouva assommé 11 étages plus bas dans le coffre à diamant du vieillard. Il refit une apparition 2 ans plus tard dans le même but de dérober la fortune du vieil homme. McDuck réussit de nouveau à déjouer le nouveau plan de Lupin et il réussit même à envoyer l'armure indestructible en orbite autour de la Terre. 12 ans plus tard le drame arriva ; l'armure rentra en contact avec la Lune et actuellement elle progresse à l'intérieur du manteau lunaire à toute vitesse. Nous pensons qu'il reste une semaine à la Lune. Après ce laps de temps, la Lune s'effondrera sur elle même et des morceaux énormes retomberons sur Terre détruisant tout sur leur passage. La Terre retrouverait des anneaux jusqu'à ce qu'ils s'accumulent pour former un tout nouvel astre.
    Thomas Harka – rédacteur en chef du New York Times.

    New York Times (n°18513 – Décembre 1986)
    Nous avons plus de nouvelles concernant la mort de la Lune. L'armure serait actuellement à 100 km sous le manteau lunaire. Le vaisseau d'exploration spatiale Odyssée arrivera sur les lieux à 12 h. Arsène Lupin nous a contacté et a déclaré : ''Mon ami le chevalier noir va reprendre son armure, sauver la Lune et dérober le diamant ''L'étoile du monde'' du vieux Scrooge McDuck.
    Thomas Harka – rédacteur en chef du New York Times.

    C'était la panique. Des milliers de gens se ruèrent sur les bunker à vendre dans l'espoir d'être protégé de la chute d'un morceau de Lune. Si rien n'était fait, un nouvel astre brillerait dans le ciel dans quelques millions d'années. D'abord ce sera des anneaux puis une nouvelle Lune. Certains scientifiques lui donnaient déjà un nom. Les noms les plus récurrents étaient : Perséphone (déesse grecque reine des enfers), Hel (déesse des morts dans la mythologie nordique) ou Hécate (déesse grecque de la Lune et des démons).
    Le seul espoir d'empêcher ce désastre est d'arrêter l'armure avant qu'elle ne traverse la Lune. Scrooge avait déjà réussi à empêcher le Dissoutou© de traverser la Terre. Il espérait refaire l'exploit mais au lieu que ce soit une petite boule ce sera une armure de 2 mètres de haut indestructible. Scrooge se rappelait qu'Arsène Lupin avait munie son armure d'un énorme crochet à sa deuxième rencontre. Il s'en était servit pour l'accrocher à un appareil volant qui ne s'arrêterait jamais de voler. L'armure avait été expédiée en orbite et maintenant elle est rentrée en contact avec le sol lunaire. Et comme elle dissout tout sur son passage elle s'enfonce. Gyro rejoignit Scrooge :
    Comment ferons nous ? Il sera trop long de refaire ce qu'on a fait sur Terre.
    Je ne sais pas... A moins que...Est-ce que tu pense que l'appareil volant avec lequel j'ai expédié l'armure marche encore ?
    Normalement dans le vide de l'espace l'armure n'a pas du bouger et dissoudre l'appareil et comme ce dernier marche à l'énergie solaire...
    Est ce que le contrôle à distance marche encore ?
    Oui mais... Je crains que ce ne soit pas si simple que ça ! Et si lors du passage dans l'atmosphère l'armure était tombée...Excusez moi je dis n'importe quoi ! Car si elle était tombée elle serait sur Terre et non pas la Lune. Votre idée vaut le coût d'essayer. Elle est un peu simple mais elle a une chance sur dix de marcher.
    Par contre comment capteras-tu le signal de l'appareil à 100 km sous le sol lunaire ?
    Te rappelles-tu notre mésaventure sur Terre ? Le Dissoutou© avait formé un tunnel à la verticale et sans variations. Il suffirait que nous pointions nos radio-communicateurs dans le tunnel pour que l'appareil portant l'armure nous reçoive !
    Ça paraît si simple...

    Chapitre XIV : Le gentlemen – cambrioleur contre le riche vieillard

    L'Odyssée arriva sur la Lune avec une heure d'avance. La vaisseau atterrit. Les membres de l'équipage étaient tous inquiets pour leur familles restées sur Terre. Gyro et Scrooge ne tardèrent pas. Ils partirent avec Donald, Huey, Dewey et Louie vers le lieu du tunnel. Ils empruntèrent un module lunaire. Ils n'eurent pas le temps d'admirer le paysage lunaire. Ils devaient faire au plus vite pour, en cas d'échec imaginer un nouveau plan. Lorsque Huey se tourna il vit à travers la vitre des centaines de vaisseaux quittant la base Espérence pour aller se réfugier sur Terre.
    Sur place il y avait une foule de visiteurs en combinaisons spatiales. Parmi eux il y avait des personnes disant avoir des idées qui pourraient sauver le monde, des religieux, des scientifiques et des fous. Ces derniers voulaient sauter dans le tunnel pour des raisons inconnues. Les autorités faisaient tout pour faire reculer ce petit monde.
    Le module lunaire arriva au dessus du tunnel. Il atterrit. Les passagers revêtirent leurs combinaisons lunaire et se pressèrent à sortir du vaisseau. Lorsque Scrooge mit sa combinaison une petite carte qui lui était familière tomba du toit. Il y était inscrit :

    Toutes mes salutations M. McDuck
    Vous venez d'arriver au point de collision. Comme vous le savez, il y a dans votre collection plusieurs objets d'une très grande valeur. Je me ferais une joie d'ajouter votre diamant aussi connu sous le nom de ''l'Etoile du Monde'' à ma propre collection. Vous pourrez me l'envoyer à la chambre n°1324 d'Espérence aussi non je serais contraint de la prendre moi-même.
    Arsène Lupin

    Scrooge ne montra pas le message aux autres pour ne pas les alarmer. Il n'avait pas lu le communiqué de presse et n'était pas au courant que Lupin avait l'intention de voler l'armure Ils se retrouvèrent au dessus du tunnel. La vue qu'on leur offrait aurait de quoi donner le vertige à une grande partie de la population : 200 km à la verticale ! Gyro prit la télécommande qu'il avait conçue en venant ici. Il appuya tant qu'il pouvait sur l'instruction ''HAUT''. Ils attendirent, très inquiets. Leurs cœur battaient à toute vitesse. Au bout d'une demie heure d'attente une lumière pale surgit du gouffre. Ils ouvrirent tous leurs yeux au maximum ; est-ce que l'armure était toujours accrochée au bout de l'appareil ? La lumière du Soleil pénétra le gouffre et éclaira l'appareil et... Une plume – celle qui dépassait du heaume de l'armure. On vit une silhouette d'homme se détache de la couleur sombre de la glace d'eau. C'était l'armure. Elle allait sortir hors du tunnel, ils avaient réussi.
    Entretemps un homme s'écarta du groupe et se mit entre l'armure et Scrooge. Sans que l'on ne put réagir, il sauta dans l'armure avec une agilité incomparable. Il n'avait pas une combinaison ordinaire ; la sienne était tellement fine qu'elle s'apparentait à un tricot. Elle ne le gêna en rien lors de la pénétration dans l'armure. Cet homme, c'était le chevalier noir ou Arsène Lupin. Il était pour sa troisième fois indestructible. Tout les hommes et femmes présents se figèrent de peur. Mais, le chevalier noir ne s'attarda pas longtemps sur eux. Son regard se tourna vers Scrooge qui lui renvoya un regard plein de rage.
    Que vas-tu faire maintenant Arsène ? Cria Scrooge.
    Comme je l'ai écrit dans la carte que vous avez reçu, je veux que vous me livriez ''Étoile du monde'', ce diamant que vous gardez silencieusement dans votre coffre.
    Tu peux essayer de retourner sur Terre si tu veux...A condition de trouver un vaisseau qui veuille bien de toi ! Étant le propriétaire de tous les vaisseaux de la Lune, j'interdis ton accès à eux. De plus tu ne peux pas t'asseoir ! Tu dissoudrait le fauteuil !
    Il est vrai que je n'avais pas pensé à ça...
    Le chevalier noir prit d'un coup vif par le cou Donald (les mains et les semelles de l'armure étant dépourvus de Dissoutou©.
    Amène moi l'Étoile du monde ici et je lui laisse la vie sauve.
    Vous avez gagné...
    Scrooge partit à Espérence, rentra dans le vaisseau Odyssée et ouvrit la salle qui contenait sa fortune. Il chercha pendant un bref moment avant de trouver le diamant de plus de 40 centimètres de diamètre. Il l'emporta et retourna au lieu du gouffre.
    Arsène, voilà le diamant. Maintenant relâchez mon neveu.
    Je tiens toutes mes promesses.
    Il relâcha Donald et ajouta.
    Il est temps pour moi de m'en aller.
    Le chevalier noir partit à pied en direction d'Espérence. A sa vitesse, il devait y arriver dans une heure. Ses réserves en air lui permettaient d'en tenir 10 ! Lorsqu'il entra dans la base il disparut en laissant l'armure derrière lui.
    Quand Scrooge rentra au vaisseau il s'enferma dans une salle, et pleura pendant une heure. Parfois on entendait quelques jurons. Lorsqu'il ouvrit la porte pour sortir une petite carte tomba à ses pied. Il la lut :

    J'ai gagné cette partie mais ne vous inquiétez pas ce n'est pas la dernière.
    Pour l'instant il y a 2 pour vous 1 pour moi non ?
    On se reverra
    Arsène Lupin


    Scrooge laissa échapper un léger sourire.

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    Message  omega Jeu 9 Déc - 10:42

    Ne t'inquiètes pas, même si je ne poste pas de commentaires je suis avec beaucoup d'intérêt tes textes. Wink Je ne me permets pas de commenter à la va-vite le travail de quelqu'un. Mais si tu insistes : et bien j'ai trouvé cela assez voire très original au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans mais après plusieurs lectures cela me semble très clair et bien écrit. Continue ainsi !
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    Message  Mc Donald Jeu 9 Déc - 12:07

    Moi je n'ai plus trop le temps en ce moment pour lire tout ça...
    Mais dès que j'ai du temps libre je le lis ! super!
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    Message  Orion Jeu 9 Déc - 15:59

    La suite ce sera toute une partie sur les chroniques martiennes... à suivre clin d'oeil
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    Message  Orion Mar 21 Déc - 16:16

    PARTIE IV :
    MARS


    Chapitre XV : Dans le vide interstellaire

    Est-ce que ca va aller, Scrooge ?
    Oui Gyro. J'ai comme l'impression d'avoir un trou dans ma vie... Ce diamant... Je l'ai gagné au travail de mes mains en Afrique. Il me manquera mais bon, après tout, ce n'est pas le premier de mes trésors que je perd !
    Scrooge laissa échapper un rire avant qu'il ne se transforme en pleurs.
    Nous devons repartir Scrooge. Te sens tu de continuer le voyage avec nous ?
    Ça y est, c'est passé... Je suis prêt à continuer le voyage.
    Un message sortit des hauts-parleurs.
    » Décollage pour Mars dans une heure. La Lune est à présent hors de danger grâce à l'idée de M. McDuck.
    Le décollage se fit sans accidents. Le vaisseau se dirigeait à toute vitesse sur Mars, un monde glacé. Le nombres de personnes pensant à la présence de vie sur cet astre avait beaucoup été réduit. L'Odyssée devait se mettre en orbite autour de la planète, larguer le vaisseau-base Marsus I pour monter la base Arès. Pendant que les scientifiques exploreraient Mars, Scrooge irait explorer ses satellites Déimos et Phobos.
    » Nous allons passer à 45 km de l'astéroïde 2009 DD45. Cet astéroïde géocroiseur est passé à 63 500 km de la Terre l'an dernier. Cet astre a un diamètre de 47 mètres. Vous pourrez l'observer à la passerelle à l'œil nu.
    Huey Dewey et Louie allèrent à la passerelle. Elle était grande et possédait une immense vitre. Ils s'installèrent et étaient prêt à prendre des notes.
    L'astéroïde était maintenant visible aux jeunes gens. Il n'était pas sphérique mais avait la forme d'un octogone. Une de ses faces était beaucoup plus claire que l'autre. On voyait sur sa surface des cratères qui témoignaient de ses innombrables collisions. 2009 DD45 tournait très vite sur lui même. Un jour il rentrera dans l'atmosphère terrestre et s'écrasera dessus mais, pas avant longtemps. Les triplés avaient déjà écrits beaucoup de renseignements nouveaux sur le vieux Manuel des Castors Juniors. Ils auront le grade de Généraux à leur retour sur Terre.
    Le vaisseau avançait à une vitesse jamais inégalée dans l'espace ; il arriverait sur Mars dans cinq jours.


    Chapitre XVI : Mars

    Mars est la quatrième planète en partant du Soleil, elle se situe entre la Terre et la ceinture d'astéroïdes principale. Elle a été nommée d'après Mars, dieu de la guerre chez les romains, dont son équivalent grec est nommé Arès en raison de son apparence rougeâtre qui fait penser à du sang. Pour cette même raison, elle est souvent appelée ''la planète rouge''. Depuis les années 1960 l'homme envoie sans relâche des missions spatiales d'observation pour comprendre sa géographie, son atmosphère, sa topographie... Elle possède deux satellites nommés, comme les deux enfants d'Arès dans la mythologie grecque, Déimos et Phobos. La planète rouge a inspirée un très grand nombre d'auteurs de science fiction à cause des observations télescopiques antérieures à l'envoi des sondes qui laissaient supposer la présence de mers et de canaux. Ces écrivains imaginaient des êtres tantôt vert, tantôt gris. Nous savons maintenant que rien de tel ne pourrait vivre dans ce désert glacé. Peut être une forme de vie bactérienne, telle celle qui nous a étonné sur Vénus, nous attend avec impatience. Mars ferait un excellent refuge pour l'humanité. Un de ses volcans attirera l'attention de l'humanité pendant des siècles. Ce volcan c'est Olympus Mons avec ses 21 229 m de hauteur et qui rentre tout juste dans la France. C'est le plus haut relief du système solaire.
    Qui aurait cru que l'homme marcherait d'abord sur Vénus puis sur Mars ! Beaucoup de scientifiques ne comprenaient pas comment on a pu attendre autant de temps avant d'aller sur la planète rouge, cet astre qui nous a tant fait rêver.
    L'eau aurait abondamment coulée sur Mars en des temps anciens. La sonde Mariner 9 a observé des lits de rivière âgés de 3,8 milliards d'années. Une hypothèse soutient la présence d'un océan recouvrant l'hémisphère nord de la planète dans le passé. On la retrouve aujourd'hui sous forme solide au fond de quelques cratères à proximité du pôle Nord et, grâce aux observations de la sonde Mars Express nous savons aussi qu'elle est très présente dans le sous – sol du pôle Sud martien. Les dernières observations laissaient suggérer la présence occasionnelle d'eau liquide comme une photographie avec une structure ressemblant étrangement à un lac au milieu d'un cratère.
    Une météorite d'origine martienne très connue intrigue l'homme depuis sa découverte dans la terre Victoria en Antarctique. Son nom c'est Allan Hills 84001. Elle a été formée à partir de lave fondue il y a environ 4 milliards d'années sur Mars. Puis, il y a 15 millions d'années une collision l'expulsa de Mars pour l'expédier dans l'espace jusqu'à ce qu'enfin elle arrive sur Terre il y a 13 000 ans. Sa particularité est que, lors d'une micrographie électronique très médiatisée, des structures tubulaires d'apparence biologique évoquent étrangement des bactéries fossilisées. L'objet intrigue toujours et l'homme ne peut mettre qu'un point d'interrogation sur ces formes.


    Chapitre XVII : ''L'Amarsissage''

    L'Odyssée arriva sur les lieux. Le vaisseau se mit en orbite autour de Mars. Scrooge était à la passerelle et prêt à observer l'atterrissage. L'équipage de Marsus I était composé de 60 membres. Un tiers d'entre eux étaient des scientifiques. Les autres étaient des médecins, ingénieurs... Le vaisseau-base était dans le sas de lancement. Une voix, maintenant très connue des passagers, retentit des hauts-parleurs :
    » Départ pour Mars dans deux minutes. Vous pourrez observer le départ à la passerelle.
    Scrooge observa minutieusement le départ. Il n'arrivait à souligner aucuns défauts. Marsus I se dirigeait silencieusement vers la planète rouge dans le vide cosmique. Le vaisseau-base allait pénétrer l'exosphère martienne. Cette zone était la limite entre l'atmosphère martienne et l'espace. Elle commençait à environ 200 km d'altitude. L'atmosphère s'y évanouissait laissant place au vide. Après avoir passé ce léger obstacle ils pénétrèrent la thermosphère. Cette zone de l'atmosphère martienne est la plus chaude et la température varie en fonction de l'altitude.
    Les scientifiques allaient atterrir à 100 km de Olympus Mons. Ils ne seront pas abandonnés comme les vénusiens. Une fois la base construite, il y aura des échanges de personnes avec l'Odyssée qui attendra paisiblement au dessus de la petite planète.
    Marsus I traversa la thermosphère sans problèmes apparents, en effet il avait été conçu pour résister aux vents solaires les plus intenses. Il arriva à une altitude de 110 km. Il était dans la mésosphère. La température y était plus ou moins constante. Un des savants regarda le ciel à travers un hublot. Il vit la couleur rouille plus ou moins uniforme de l'atmosphère et en bas Olympus Mons avec ses 648 km de diamètre. Il n'était plus très loin du sol. Il lui restait à traverser la troposphère. Plus le vaisseau descendait, plus la température augmentait. Les scientifiques espéraient qu'aucune tempête n'explose lors de leur atterrissage et que le montage de Arès se fasse en toute tranquillité. Il n'y avait pas assez de pression sur cet astre pour le système de base dépliant au contact du sol, ce serait trop dangereux : imaginez que la base se déplie à l'atterrissage dans le vaisseau ! Il fallait qu'ils la montent seuls. Un bruit retentit suivi d'une voix pleine de joie : ''Nous avons réussi ''L'Amarsissage !''
    Ils crièrent tous de joie. Nous allons marcher sur Mars !

    Chapitre XVIII : L'Odyssée de l'homme[/size]

    Dans des temps anciens, la vie apparut sur Terre,
    Tantôt grande, tantôt petite, maigre ou grosse,
    elle prit des formes incroyablement variées.
    Des créatures sortirent hors de l'eau
    comme plantes et arthropodes.
    Nos ancêtres, eux, mirent plus de temps.
    Lorsque ces poissons sortirent enfin hors de l'eau,
    ils évoluèrent lentement jusqu'à donner
    les premières formes de vies quadrupèdes.
    C'étaient des amphibiens
    leurs œufs dépendaient de l'eau.
    Ils adoptèrent assez vite
    des œufs à coquille dures.
    Dès lors de ce moment
    ils n'étaient plus dépendant de l'eau.
    Ces nouveaux êtres sont nommés les reptiles.
    Cet ordre se divisa en nombreuses espèces tel
    les dinosaures et les reptiles mammaliens.
    Ces derniers étaient nos ancêtres.
    Les dinosaures dominaient toute la Terre
    alors que nos ancêtres restaient dans le silence.
    Lors de la Grande Extinction,
    ils profitèrent de l'occasion qui se présentait à eux.
    Ils avaient évolués en mammifères sous le règne des dinosaures.
    Ils étaient à présent maîtres du monde.
    Un groupe de ces mammifères nommés les primates étaient frugivores
    Ils adoptèrent une vision en couleur pour repérer les fruits mûrs.
    Une partie d'entre eux étaient bipèdes.
    Au fil du temps ils maitrisèrent les outils,
    puis, le feu
    C'était un des mammifères dominants sur Terre.
    Ils abandonnèrent leur vie nomade
    pour une vie sédentaire.
    Ils inventèrent l'Écriture.
    Ils enseignèrent aux nouveaux nés la vie.
    Le cerveau de ces derniers augmentait.
    Plus aucunes bête sur Terre ne pouvait se mesurer à eux
    à part leurs descendants.

    Depuis sa naissance au beau milieu de l'Afrique,
    l'homme n'a jamais cessé de vouloir explorer de nouveau horizons
    Il quitta vite sa première demeure
    Il traversa glaciers, mers et océans
    4 millions d'années plus tard,
    l'homme est toujours parcouru par cette curiosité
    Mais maintenant
    il a les moyens d'explorer des horizons encore plus lointains
    D'abord il explora la Lune
    Puis récemment Vénus
    Et Aujourd'hui Mars


    Qui est la personne qui va avoir l'honneur de marcher sur Mars en premier ?
    C'est le professeur Chandeler. Il est en train de mettre sa combinaison.
    Le professeur Chandeler était un brillant physicien. Il travaillait surtout sur ce programme. Ses premiers pas sur Mars avaient été préparés depuis longtemps. Il était actuellement dans le sas. Lorsque ce dernier s'ouvrit sur l'extérieur l'air martien s'engouffra dans le sas. Il descendit en silence l'échelle. Il posa son pied sur le sol martien et déclara : ''Mon Dieu, ce ciel est tout rouillé !''
    » Odyssée, ici l'équipage de Marsus I. Chandeler a effectué avec brillance son premier pas sur Mars. Nous attendons son retour pour construire la base Arès.
    Chapitre XIX : Arès

    Elle allait être construite en moins d'un quart d'heure. Contrairement à Vénus, elle ne sera pas lâchée du ciel. L'équipage la lâchera sur le sol écartera le vaisseau et déclenchera le dépliage de la base par une simple télécommande.
    Quand le professeur Chandeler fut rentré à bord, l'équipage détacha la cale et décolla le vaisseau pour aller se poser plus loin. L'énorme cale était à présent seule et sans vie au pied de Olympus Mons. Chandeler activa le dépliage de la base d'une simple pression de son doigt sur le bouton de la télécommande. Ils virent à travers les hublots la majestueuse ouverture de la base. Alors qu'elle faisait moins de 50 mètres de longueur il y a 2 minutes elle s'allongea pour faire près de 100 mètres de longueur.
    » Odyssée, ici Chandeler. Mission de Marsus I accomplie, nous attendons avec impatience le deuxième vaisseau-base.
    En effet, un deuxième vaisseau-base avait été lancé. Il était automatisé et suivait le déroulement de l'atterrissage de Marsus I pour son propre atterrissage.
    » Odyssée, ici Chandeler. Marsus II a atterrit sous nos yeux. Je vais le pénétrer et avec l'aide du pilote activer le dépliage du reste de Arès.
    La base Arès, pour couvrir la superficie la plus importante avait été monté en deux parties distinctes : la première était les logements et la deuxième les laboratoires. Cette base – comme Vénusia d'ailleurs – serait totalement indépendante, produirait son électricité et nourriture seule. Toute l'eau de Arès sera recyclée.
    Chandeler et le pilote étaient arrivés devant la porte de Marsus II. Ils rentrèrent sans difficultés apparente dans le sas et enlevèrent leurs combinaisons.
    Il faut trouver la télécommande pour larguer la cale et la déplier.
    J'envoie un message à l'Odyssée : » Odyssée, ici Tom Spader, pilote du vaisseau-base Marsus I. Votre plan n'est pas si bien élaboré que ça : vous aurez pu nous dire où est cachée la télécommande !
    » Tom Spader, ici l'Odyssée. Nous avons un problème : Nous n'avons pas la deuxième télécommande. Nous vous passons Gyro qui vous expliquera comment reprogrammer votre télécommande pour Marsus II.
    » Tom Spader, ici Gyro Gearloose. Vous devez brancher la télécommande au tableau de contrôle de Marsus II. Je me chargerais de modifier les informations de la télécommande.
    Chandeler, passez moi la télécommande !
    Tiens la voilà.
    Spader brancha la télécommande au tableau de contrôle. Ce dernier afficha le message ''INCONNU'' pendant un moment. Ce message se transforma en ''ACCEPTÉ'' au bout de dix minutes.
    » Gyro Gearloose à Tom Spader. Voilà, maintenant ça devrait marcher !
    Spader appuya sur le bouton pour détacher la cale.
    » Odyssée, ici Spader. Ça a marché. Nous déplaçons à présent le vaisseau.
    Spader prit les commandes du vaisseau et le posa à 10 mètres de Marsus I.
    » Marsus I, ici Chandeler. Vous êtes prêts pour la suite du spectacle ?
    Spader appuya sur la touche de dépliage. L'endroit d'atterrissage avait été minutieusement calculé pour que la suite de la base se colle à la première partie. Chandeler sortit du vaisseau-base et rentra dans Arès. Il activa les systèmes de survie et enleva sa combinaison. Il ouvrit le sas pour les vaisseaux. Il admira à travers une vitre de verre l'arrivée de ses compagnons. Il ne resta pas longtemps à regarder leur atterrissage. Il remit sa combinaison et se dirigea vers le lieu où les deux parties de la base se touchaient. Et si le calcul avait été mal fait ? Il ouvrit la porte qui séparait les deux petits mondes. Heureusement la porte s'ouvrit sur l'autre partit de la base et non pas le sol martien. Il prit le risque d'enlever sa combinaison et examina la paroi de la base. Il posa ses mains sur le mur à la recherche d'éventuelles petites ouvertures sur l'extérieur en vain. L'opération ''Arès'' était un total succès – mis à part le petit problème de la télécommande en moins –.

    Chapitre XX : Olympus Mons

    Une reconnaissance des lieux ne tarda pas. 5 heures après l'accomplissement de l'opération Arès, Gyro Gearloose descendit sur Arès à bord d'un P480X. Sur place Chandeler insista pour l'accompagner dans sa visite du volcan – bouclier. Il leur fallait un pilote. Spader se présenta à la tâche. Il était comme sorti de nul part et on se doutait bien de son enthousiasme pour cette sortie. Ils embarquèrent dans le P480X. Le sas s'ouvrait quand le vaisseau partit à une vitesse fulgurante. Un paysage de rouille s'offrait à eux. Le sol était d'un rouge uniforme. Il était évident que cette planète était morte mais qui sait... Un jour peut être que l'homme arrivera à la biosphérisation du milieu. Au fond du paysage on pouvait admirer une colline qui se perdait dans les nuages. Cette ''colline'' n'était autre qu'Olympus Mons. Ce volcan à très faible pente atteignait 21 229 mètres de hauteur. Il rentrait tout juste dans la France avec 648 kilomètres de diamètre. Il partageait son statut de monstre avec Arsia Mons, Pavonis Mons et Ascraeus Mons, ses voisins qui mesuraient respectivement 17, 14 et 18 kilomètres. Tout ces volcans étaient regroupés dans une zone nommée le dôme de Tharsis. Lors de leur séjour sur Arès, ils auront tout le temps de visiter ces autres volcans.
    Ils allèrent droit sur Olympus Mons. A leur vitesse, ils seraient au sommet en dix minutes. C'était une pente plus ou moins douce mais très longue. Ils ne tardèrent pas à se retrouver au dessus des nuages. Chandeler se mit à rêver : ''A quoi ressemblait ce volcan à sa formation ?''. Il revit des images qu'il avait pu admirer de ses propres yeux du Piton de la Fournaise dans l'île de la Réunion. Le volcan crachait de la lave, des coulées gigantesque sortaient du petit monstre, comparé à Olympus Mons. C'était un des passages de la vie de Chandeler les plus regrettables. Il était seul devant le Piton de la Fournaise quand un séisme le fit tomber dans un profond sommeil. Lorsqu'il se réveilla il n'y avait plus aucune végétation autour de lui, seulement de la lave. Il était coincé dans une petite zone non atteinte par elle. Il était prêt à mourir quand un hélicoptère de patrouilleurs surgit dans le ciel nocturne. Chandeler cria de toutes ses forces. Les hommes de l'hélicoptère envoyèrent une échelle au professeur qui fut parcouru du plus profond soulagement de sa vie. Cette vision parcouru son esprit à la vitesse de l'éclair. Soudain il se revit accroché à l'échelle mais ce n'était plus le Piton de la Fournaise qu'il avait sous ses yeux mais Olympus Mons. Tout était démesuré. Des panaches de cendres s'élevaient jusque dans l'espace. Gyro regarda Chandeler :
    Vous allez bien professeur ?
    Oui Gyro. Ne vous inquiétez pas j'imaginais juste ce que devait être le volcan à ses débuts.
    Et comment vous l'imaginez ?
    Terrifiant.
    Gyro laissa échapper un léger sourire et reprit la parole :
    Nous allons passer au dessus de la caldeira et rentrer à Arès.
    Bien reçu.
    Le vaisseau avançait à une vitesse faramineuse dans l'atmosphère martienne. Il était très près de la caldeira. Les passagers qui admiraient la douce pente du relief changèrent brusquement de paysage. Ils admiraient à présent la caldeira d'Olympus Mons. Ils étaient au dessus des nuages. Un cratère de 3 kilomètres de profondeur était visible. Ce cratère, c'était la caldeira. Spader proposa aux autres membres de l'équipage de faire une plongée dans le gouffre. Le vaisseau prit de la vitesse et fonça droit dans le trou. Ils se retrouvèrent au fond en quelques secondes.
    Mais qu'est-ce que c'est que ça ! S'écria Chandeler.
    Je crois que c'est de la glace...Répondit Gyro.
    D'eau ou de dioxyde de carbone ?
    Pas moyen de le savoir. Malheureusement il n'est pas prévu qu'on atterrisse. Spader, ramène nous à Arès !

    Chapitre XXI : Les mineurs spatiaux

    L'Odyssée recevait en permanence des messages de Mars. Scrooge passait la plupart de son temps avec ses petits neveux et leur esprit d'aventurier. Louie, Dewey et Huey demandaient souvent à leur oncle comment s'est passée sa jeunesse. Scrooge avait développé une aptitude de conteur à force de raconter ses exploits et défaites. Il égalait largement un conteur pour enfants. On pouvait se laisser penser qu'un de ses ancêtres était Homère. Son amour fraternel envers ses petits neveux n'était pas aussi grand que celui développé par Donald mais déjà très solide.
    Qu'allons nous faire maintenant ? Demanda Dewey à Scrooge.
    Pour l'instant on attend Gyro mais...Si vous voulez on va explorer Déimos ou Phobos. A vous de choisir.
    Phobos ! Dit Louie avec enthousiasme.
    Allez demander à votre oncle la permission de sortir.
    Donald était dans sa chambre à regarder un film. Les trois enfants firent irruption dans la pièce au grand mécontentement de leur oncle.
    Que faites vous là ?
    Oncle Donald...Peux-tu nous laisser visiter Phobos avec l'oncle Scrooge ?
    Que voulez vous faire sur ce caillou perdu ?
    Euh...Explorer de nouveaux horizons ?
    Donald avait posé une colle aux triplés. Malgré ça il laissa partir ses neveux. Ils accoururent dans la passerelle en appelant leur oncle. Scrooge s'approcha d'eux et, connaissant déjà la réponse interrogea Dewey :
    Qu'a dit votre oncle ?
    C'est bon nous pouvons venir.
    Ils se dirigèrent vers la salle des P480X. Ils prirent deux vaisseaux qui sortirent toujours aussi vite dans le vide cosmique. Au loin, ils pouvaient admirer les deux satellites, Déimos et Phobos. Les engins se tournèrent vers Phobos. Plus ils approchaient plus l'astéroïde brillait. Scrooge voulait visiter l'astre pour voir son potentiel minier. En effet seulement une petite dizaine d'astéroïdes avait été visitée. Scrooge espérait trouver de nouveaux minéraux encore jamais identifiés par l'humanité. La forme très irrégulière de l'astre était assez fascinante. Cette apparence était due à sa très faible masse. Selon l'endroit où nous sommes sur l'astre, la gravité peut être très différente. Une couleur sombre recouvrait tout Phobos.
    Les membres du vaisseau pouvait admirer le plus grand cratère de l'astéroïde, le cratère Stickney. L'impact qui l'a formé avait surement failli faire éclater Phobos. On pouvait aussi observer des sillons, tantôt long, tantôt profond. C'étaient des dépôts de matériau provenant de Mars, qui étaient arrivé là suite à un impact sur la planète rouge. Phobos est le satellite qui orbite le plus près de sa planète du système solaire.
    Nous allons atterrir dans un de ces sillons.
    Lequel ?
    Celui qui se trouve au sud de Stickney.
    Les P480X n'atterrirent pas tout de suite. Ils lancèrent d'abord un objet d'une grande masse au sol. L'objet descendit très lentement dans le vide. Lorsqu'il toucha le sol, au lieu de s'arrêter comme sur n'importe quel sol solide, il s'enfonça jusqu'à disparaître dans la poussière. Cette zone n'était pas du tout solide.
    Que ce serait t-il passé si nous avions atterri ? Murmura Dewey avec effroi.
    On serait ''tombé'' dans ce matériau, répondit Scrooge hésitant.
    Alors...Nous n'allons pas atterrir ?
    D'abord, récoltons un échantillon de cette matière. Ensuite, si il nous reste du temps, nous irons à Stickney. Peut être connaitrons-nous l'origine du cratère !
    Une capsule motorisée sorti du vaisseau. Scrooge pouvait la diriger grâce à une simple télécommande. La capsule descendit dans la poussière, tourna en rond, ferma son ouverture en rentra tranquillement au vaisseau. Elle était pleine du matériau pas encore identifié. Il ressemblait à de la poussière mais pâteuse. Il avait une couleur sombre ce qui pouvait laisser penser que toute la surface de Phobos en était recouverte.
    Et si le cratère était recouvert de ce matériau ?
    Et bien si, comme tu dis Stickney en est recouvert eh bien... Nous n'atterrirons pas.
    En moins de dix minutes les deux vaisseaux étaient au dessus de l'énorme cratère. Un des deux vaisseau lâcha l'objet qui permettait de tester la solidité du sol. L'objet ne s'enfonça pas. Il rebondit puis se posa doucement sur le sol phobien.
    Le sol a l'air solide, déclara Scrooge.
    Nous allons sortir ?
    Puisqu'on y est.
    Scrooge, Huey, Dewey et Louie étaient déjà en combinaison. La vitre de verre s'ouvrit. Les quatre personnages étaient encordés par sécurité. Le pilote conseilla aux aventuriers de ne pas faire de gestes brusques sous peine de tomber dans le vide spatial. Ce conseil était particulièrement intéressant. Comme ils étaient encordés, ils ne craignaient rien mais si l'un d'entre eux sautait très haut, il se perdrait dans l'espace à cause de la très faible gravité phobienne.
    Ils firent les plus petits bonds possibles, ramassèrent des échantillons de roche et rentrèrent aux vaisseaux. Sans le savoir, ils avaient effectué le premier pas de l'homme sur un astéroïde.

    Chapitre XXII : Analyses

    Sur Mars, une expédition pour pour explorer le pôle nord martien avait été lancée. Le vaisseau Marsus II était en route, avec à son bord Gyro et Chandeler. Le pilote n'était autre que Spader. L'expédition comptait au total 20 membres. Elle avait pour but de récolter de la glace polaire pour se réapprovisionner en eau. Les scientifiques les plus optimistes pensaient pouvoir trouver des bactéries en stase dans la glace. L'eau allait d'abord passer en laboratoire pour des analyses.
    Ils étaient au dessus d'un cratère de glace. Chandeler demanda au pilote de se mettre au dessus de la glace et de sortir la foreuse. Spader appuya sur la console de forage. La glace d'eau devait se situer en dessous de la glace de dioxyde de carbone.
    La foreuse sortit du vaisseau et s'actionna. Elle descendit jusqu'à perforer la calotte de glace. Des éclats jaillirent de tous les côtés. Lorsque la machine se retira un trou profond et circulaire s'offrait aux yeux des voyageurs. Chandeler et Gyro enfilèrent leur combinaison et sortirent sur Mars. Ils avaient avec eux de quoi récolter des échantillons de glace (la foreuse avait déjà prit le nécessaire pour le réapprovisionnement).
    Il faut que nous descendions dans le trou pour récolter des échantillons de glace d'eau.
    Et si le trou s'écroule !
    Rappelle toi de la faible gravité martienne. Les blocs de glace ne tomberont pas aussi sauvagement sur nous que sur Terre.
    Ils sortirent sur le sol glacé de Mars. Ils avaient sur eux un équipement d'alpinistes. Ils se placèrent au dessus du trou et sautèrent. Ils descendirent tout doucement au fond, attirés par la gravité martienne. Ils atterrirent en douceur.
    Voilà nous sommes au fond. J'ai trouvé la descente assez sympathique ! La montée sera malheureusement plus fatigante, dit Gyro avec humour. Nous voici dans un puits de glace d'eau !
    C'est vrai que j'ai beaucoup aimé la descente mais... Ça ne vaut pas nos bonnes vielles centrifu...
    Il s'interrompit. Son visage se déforma. Il essaya d'articuler un mot à Gyro, en vain. Il était pétrifié. Il eut tout juste la force de pointer de son doigt la paroi de glace située derrière Gyro. Ce dernier se retourna :
    Oh mon Dieu ! Quelle est cette chose !
    Il y eut un bref silence jusqu'à ce que Chandeler reprenne :
    Il faut le ramener à Arès.
    Demandons à Marsus II de quoi le récupérer.
    Gyro utilisa sa radio portative pour envoyer ce message :
    » Marsus II, ici Gyro – nous avons découvert... - Il est trop dur pour nous de vous expliquer quoi – Il nous faut des outils pour perforer la glace immédiatement – Larguez-les au dessus du puits – Nous les récupèrerons en bas – Terminé.
    Ils attendirent pendant un peu moins de dix minutes. La lumière s'affaiblit. Gyro leva la tête et vit une caisse tomber en douceur. Avec l'aide de Chandeler, il la réceptionna et la posa en douceur sur le sol gelé. Il sortit de la caisse un appareil qui, à la manière d'une tronçonneuse, couperait proprement la glace. Il activa l'engin qui découpa un bloc de glace sans bruits. Il contenait la chose.
    Ils remontèrent le puits à l'aide de leur chaussures d'alpinistes qui s'agrippaient à la paroi de glace. Ils transportaient avec eux la caisse et le mystérieux bloc. Ils avaient beaucoup de réserves d'air. La seule chose qui leur manquait était un grand verre d'eau. Le bloc ou plutôt la chose qui était à l'intérieur, devait être analysé immédiatement.

    Chapitre XXIII : Le réveil de la bête

    Le bloc de glace était en sécurité dans un des congélateurs d'Arès. Il était prêt à être examiné. Chandeler faisait parti de l'équipe de savants. Tanya Owlpeel était également présente. Elle devait, en cas de problème trouver immédiatement un remède.
    Les savants retirèrent le bloc de glace du congélateur pour le poser sur la table prévue à cet effet. Ils examinèrent la glace. C'était bien de l'eau. Bientôt ils pourront observer directement la chose.
    A travers la glace, on pouvait observer quelque chose d'incroyable. En des temps anciens, Mars aurait peut être ressemblé à la Terre. On supposait jusqu'à présent qu'une vie très primitive ait pu se développer en ces conditions de vie. Mais jamais on aurait imaginé en trouver dans le désert glacé qu'est maintenant la planète rouge. De plus cette vie était plus que développée et ne ressemblait en aucuns cas à un vie primitive. Il nous fallait maintenant reconsidérer l'évolution. Elle serait beaucoup plus rapide que ce que l'on croyait. Cette chose n'avait eu que quelques millions d'années pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Chandeler contemplait le bloc de glace. Il admirait, fasciné une sorte de serpent de plus de trente centimètres de longueur, avec trois petits yeux noirs au dessus d'une mâchoire circulaire. Si on observait bien on pouvait voir plusieurs séries de dents très aiguisées. Au dessus de ses yeux était placée une crête haute, constituée de plusieurs épines différentes. Il était très dur de donner une couleur à cet être. Au bout de sa queue on pouvait également voir ces épines mais celles-ci étaient bien plus longues. Un scientifique prit la parole :
    Passons à la phase n°2 de l'opération. Nous avons étudié la composition de l'eau martienne, maintenant passons à cette chose congelée. Faisons fondre le bloc de glace.
    Vous êtes sur que ça n'abimera pas l'être ?
    Pas du tout.
    Sans autres commentaires les scientifiques placèrent le bloc dans une machine pour faire fondre la glace. En quelques minutes la chose était découverte. On pouvait à présent voir ses merveilleuses couleurs. Son corps était vert et la plupart de ses épines jaunes. Ces couleurs étaient magnifique pour un être sans doute mort depuis des millions d'années et conservé dans la glace.
    Les scientifiques observaient bouche bée la bête quand ses épines se redressèrent subitement. Tout le monde recula d'un pas sauf Chandeler. Les couleurs de l'être se ravivèrent, il revenait à la vie.

    Chapitre XXIV : Mars Attack

    La créature se redressa et jeta un horrible regard aux scientifiques. Comment diable pouvait-elle respirer dans une atmosphère si différente de la notre ? Et si elle ne respirait tout simplement pas ! Cela pouvait nous paraître pratiquement impossible. Ceci dit elle était quand même bien vivante. Les scientifiques ne savaient pas si ils devaient être inquiets ou curieux. Un d’entre eux avait un appareil photo à la main. Sans demander l’avis de ses camarades, il prit une photo. Le flash de l’appareil parut aveugler la créature pendant quelques instants. Ses petits yeux noirs avaient gonflés. Personne dans la salle ne put faire d’hypothèses, pétrifiés par la vue de l’être. Les yeux devinrent globuleux puis éclatèrent. Des morceaux d’yeux partirent, tel des projectiles, jusqu’au pieds des chercheurs. Ce n’était peut être pas des yeux finalement. Tous les scientifiques furent stupéfaits par la forme des morceaux d’yeux. Ils étaient tous sphériques. Chandeler ne put s’empêcher de commenter cet événement : ''Tu n’aurait pas pu t’empêcher de prendre cette satanée photo ! Maintenant il nous fait des petits !''
    Cette fin de phrase était sortie toute seule de sa bouche. Il s’étonna même de l’avoir dite. D’ailleurs, il n’avait pas tout à fait tord. Les petites boules grossissaient à toute vitesse. On pouvait à présent commencer à voir leur splendide crête. La mère restait figée, comme si elle attendait quelque chose. Un scientifique cria sans attendre de réponse : ''Comment diable le savais-tu !''
    On pouvait à présent discerner les petites dents qui peuplaient la mâchoire de l'être. C'était comme dans les vieux films de science-fiction où les martiens envahissaient la Terre. C'était là une banlieue terrienne que ces monstres envahissaient. Ils étaient passé d'un à plusieurs dizaines de créatures. Les personnes présentes dans la passerelle du laboratoire ordonnèrent immédiatement l'évacuation du lieu. Les scientifiques sortirent calmement, sans paniquer, mais on voyait que leur visages étaient très marqués. Ils avaient été entraînés pour ce genre de situation mais n'avaient jamais cru qu'ils en auraient réellement besoin.
    La salle était à présent close. Plus aucun être humain n'y était. Seuls, restaient les créatures. Les scientifiques étaient à présent sur la passerelle et regardaient le laboratoire se remplir de créature. Elles se reproduisaient à une vitesse folle. En quelque minutes leur nombre était passé de quelques dizaines à plus d'une centaine. C'était l'invasion. Chandeler n'eut pas besoin de prononcer un mot pour se faire comprendre. Il pointa un bouton reconnaissable par sa tête de mort. Il appuya dessus avec regret. Des gaz toxiques et brûlants envahirent le laboratoire. Les créatures tombèrent au sol, puis se décomposèrent sous l'effet de la très puissante acidité de ces gaz. Chandeler, regardant le laboratoire dévasté, le visage décomposé, dit : ''Une espèce de plus exterminée par l'homme ! Décidément, on ne trouvera jamais plus fort que nous !'' Il regarda le reste des scientifiques : ''Pourrez vous m'accorder une faveur ? Si, un jour cet animal sera nommé... Pourrez vous lui donner le nom de son découvreur ?''
    A bord de l'Odyssée, Scrooge recevait en permanence des messages de Mars et était au courant de tout. Il dit à ses petits neveux : ''Avez vous inscrit le guntenophillie comme créature extraterrestre dans votre monstrueux livre ? N'oubliez pas d'ajouter le Chandelerops dans la section créatures extraterrestres disparues !''
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    Message  omega Mar 21 Déc - 16:55

    Génial. Smile
    Mais peut-être devrais-tu mettre des tirets dans les dialogues afin de s'y retrouver plus facilement ?
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    Message  Orion Mar 21 Déc - 18:09

    Sur le fichier d'origine il y avait des tirets mais ils ont disparus à la rencontre du forum...
    ON est quasiment à la fin de ce que j'ai écrit pour l'instant.
    Je laisse donc le fichier d'origine pour une lecture plus aisée.

    Merci d'avoir suivi ces aventures spatiales !
    Dans le pdf on peut lire un extrait de la suite des aventures de Scrooge.

    La suite sera publiée comme jusqu'à présent sur le forum des fans et arrivera bientot.

    Merci ! Et Joyeux noël !
    Fichiers joints
    Fanfictions de Orion AttachmentDe la Terre à la Terre.pdf
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    Message  Mc Donald Mar 21 Déc - 19:08

    Merci pour le fichier Orion ! Very Happy

    Je vais le lire un peu ce soir.

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